Une polémique a émané autour du SMIG lorsque le ministre du travail et de l’Emploi a voulu faire des ajustements sur le montant par un arrêté ministériel.
La Première ministre Judith Suminwa, a donc fait un rappel à l’ordre au ministre du travail et de l’Emploi pour qu’il reporte son arrêté relatif à l’ajustement du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG).
La première ministre invoque comme raison un vice de forme et d’incompétence matérielle dans un communiqué de la Primature.
« Monsieur le Ministre, je vous informe avoir reçu, en date du 02 janvier 2025, votre lettre référencée CAB/MINET/EAN/JDO/937/12/2024, datée du 31 décembre 2024, par laquelle vous me transmettez l’Arrêté ministériel mieux identifié en la matière.
En réaction, je note que ledit arrêté n’a pas respecté toute la procédure requise en la matière. Par conséquent, je vous instruis de le rapporter, pour vice de forme et incompétence matérielle de l’auteur.
Je vous demande de me présenter, dans les plus brefs délais, les éléments pertinents et nécessaires à la prise du Décret sur le SMIG.
En impliquant, cette fois-ci, toutes les parties prenantes, notamment le Conseil National du Travail pour un avis préalable », informe le communiqué.
On dénote donc du communiqué que la Première ministre insiste sur l’importance d’impliquer toutes les parties prenantes.
Le Conseil National du Travail, doit être présent pour garantir une approche concertée et conforme aux exigences légales.
L’arrêté qui a suscité cette relation de la part de la primature est la n°012 portant ajustement du salaire minimum interprofessionnel garanti dans les entreprises et établissements de toute nature en République démocratique du Congo.
Le ministre du Travail et de l’Emploi par cet arrêté ministériel voulait doubler le SMIG en allant de 7 000 à 14 000 FC soit de 1 571,63 à 3 143,27 F CFA.