L’Égypte, pays d’Afrique du Nord, va bientôt recevoir plus de 2600 milliards en provenance de l’Union européenne.
L’Union européenne va en effet accorder 4 milliards d’euros d’aide (soit 2600 milliards de francs CFA) à l’Égypte.
Concrètement, un accord a été conclu ce lundi 19 mai 2025 entre les 27 États membres de l’UE et le Parlement européen. Le Conseil de l’Union européenne a officiellement annoncé cette décision à travers un communiqué en date du même jour.
Cette aide financière sera versée sous forme de prêts. Elle permettra à l’Égypte de couvrir une partie de ses besoins de financement extérieur. Ce soutien vient compléter celui du Fonds Monétaire International (FMI). Il faut savoir que les deux institutions travaillent ensemble pour stabiliser l’économie égyptienne.
Le versement de cette aide se fera par tranches. Chaque décaissement sera conditionné par des « progrès satisfaisants ».
Pour l’obtention de la totalité de 2600 milliards, le pays d’Afrique du Nord devra respecter les réformes économiques prévues dans le programme du FMI pour la période 2024-2027. Des mesures supplémentaires seront également négociées directement entre la Commission européenne et les autorités égyptiennes.
L’accord attend encore l’approbation formelle des institutions européennes. Le texte doit être confirmé par le Conseil et le Parlement européen.
Cette validation est nécessaire pour que la décision puisse entrer en vigueur. Le mécanisme d’assistance macrofinancière est réservé aux pays partenaires confrontés à des difficultés dans leur balance des paiements.
Il convient de noter que cette aide fait partie d’un partenariat préexistant. Et pour cause, l’UE et l’Égypte ont signé en mars 2024 un accord global de 7,4 milliards d’euros. Ce partenariat prévoyait jusqu’à 5 milliards d’euros d’aides macroéconomiques. Une première tranche d’un milliard d’euros a déjà été versée en avril 2024.
Le nouveau prêt de 4 milliards d’euros couvrira les besoins de financement de l’Égypte entre juillet 2025 et juin 2027. Les conditions de remboursement seront favorables. Elles incluront une longue période de remboursement et possiblement une période de grâce. Ces termes avantageux visent à ne pas alourdir davantage la dette égyptienne.
La Commission européenne devra établir un rapport annuel sur ce programme d’aide. Ce document examinera les progrès dans la mise en œuvre des conditions économiques. Il évaluera également les efforts de l’Égypte concernant les mécanismes démocratiques, l’État de droit et le respect des droits humains.
Des obligations supplémentaires de communication sont prévues pour informer régulièrement des avancées.