Philippe Simo : « Les Africains font de l’entrepreneuriat pour vivre, tandis que les Américains lancent des entreprises parce qu’ils veulent… »

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Philippe Simo s’est prononcé sur la différence flagrante qui existe entre un entrepreneur africain et un entrepreneur américain.

Selon lui, l’Africain a tendance à prioriser ses besoins personnels alors que l’Américain veut changer le monde.

« Qu’est-ce que les Africains font quand ils ont un peu d’argent ? Quand un Africain lance un business, c’est parce qu’il veut manger.

Une fois que ce business commence à lui rapporter de l’argent, il déménage, s’installe dans un bon quartier, achète une voiture, recrute du personnel de maison, et commence à draguer les femmes un peu partout.

Les Africains font de l’entrepreneuriat pour vivre, tandis que les Américains, eux, lancent des entreprises parce qu’ils veulent changer le monde.

L’un veut simplement améliorer son quotidien, l’autre veut avoir un impact global. Ils ne jouent même pas dans la même division.

Ce qui manque aux Africains, c’est la vision. On voit trop petit. Pourtant, avec une grande vision, on peut aller très, très loin », a-t-il déclaré.

Cette intervention de Philippe Simo n’a pas manqué de faire réagir les internautes. Ils estiment que chaque continent a ses propres réalités qui influencent ses habitants.

« Les gens font trop rire comme si ce sont les mêmes réalités. La plupart des Africains veulent réussir pour la famille, les amis d’enfance donc quand tu gagnes un peu d’argent, tu as peur de risquer de peur de tout perdre. Or, le blanc ne cherche que pour lui souvent même ses propres parents ne sont pas dans son programme. Et ils ont trop d’opportunité donc si ça se mélange, ils peuvent essayer ailleurs ».

« Il est important de reconnaître que les réalités économiques et sociales varient d’un continent à l’autre, ce qui influence les motivations et les comportements des entrepreneurs. Beaucoup d’Africains se lancent dans l’entrepreneuriat pour répondre à des besoins immédiats et surmonter des défis économiques. Cela ne signifie pas qu’ils manquent d’ambition ou de vision à long terme, mais qu’ils doivent d’abord stabiliser leur situation avant de penser à des objectifs plus globaux ».

« Sans doute que les Américains de par leur statut, leurs citoyens ont déjà le basique, une maison, une voiture, un patrimoine, etc. Nous ne sommes donc pas sur la même pyramide de besoins, on ne peut pas reprocher à quelqu’un qui gagne de l’argent de s’équiper, c’est un processus normal. Il gagne de l’argent, il se fait plaisir. Plus il devient riche, il thésaurise, investit, etc. La vie est ainsi faite », peut-on lire dans les commentaires.