Philip Mulryne, ancien milieu de terrain de Manchester United, a depuis troqué le glamour de la Premier League pour la vie monastique d’un prêtre catholique.
Aujourd’hui âgé de 47 ans, l’ancien footballeur s’est confié sur sa décision d’abandonner le sport et d’embr@sser une vie de foi, révélant des parallèles surprenants entre le football et la vie religieuse.
Le parcours de Philip Mulryne, du football à la foi
Philip, qui a fait sa seule apparition en Premier League pour Man United en 1998 aux côtés de légendes comme Teddy Sheringham et Andy Cole, a eu une carrière prometteuse qui l’a vu obtenir 27 sélections pour l’Irlande du Nord.
Il a ensuite joué pour Norwich City et Cardiff City avant de prendre sa retraite en 2008.
Cependant, malgré un salaire pouvant atteindre 500 000 livres sterling par an à son apogée, il s’est trouvé de plus en plus désillusionné par le mode de vie d’un footballeur.
S’adressant à Belfast Live, selon le Daily Mail, il s’est penché sur sa transition : “Je vis dans un monastère, donc je suis plus un moine, vraiment. Et ce n’est pas visible, mais il y a beaucoup de qualités qui sont là”.
Il explique que le travail d’équipe et la discipline, valeurs qui lui ont été inculquées à Manchester United, jouent également un rôle important dans la vie monastique :
“Ils parlaient de sacrifice, de se donner à quelque chose de plus grand que soi. Dans le sens où je vis dans une communauté de frères, nous sommes 15 dans le monastère. Il y a donc un sentiment de dépendance les uns envers les autres, le genre de choses que Man United m’a enseignées”.
Au-delà du football : La vie de prêtre de Mulryne
Le mécontentement de Mulryne à l’égard du mode de vie footballistique s’est développé pendant des années.
S’adressant au site officiel de Norwich City, il a admis : “Nous avons une vie merveilleuse en tant que footballeur et j’ai été très privilégié, mais je me suis rendu compte qu’avec tout ce qui se passait autour, il y avait une sorte de vide”.
Sa foi est devenue son fil conducteur, l’amenant à faire du bénévolat dans un refuge pour sans-abri et à revenir à la prière régulière.
Après s’être inscrit au Collège pontifical irlandais de Rome en 2009, il a passé des années à étudier la philosophie et la théologie avant d’être ordonné prêtre catholique en 2017.
Il insiste sur le fait qu’il ne regrette pas d’avoir laissé le football derrière lui : « Ma vocation à la prêtrise et à la vie religieuse est venue plus tard au cours de cette année-là, j’ai ressenti un fort désir pour ce mode de vie et j’y suis resté« .
Malgré ce changement de carrière radical, Philip Mulryne garde un œil sur le sport qui a un jour défini sa vie.
Bien que son monastère n’ait pas de télévision, il se contente de regarder les matchs en ligne : “Nous avons une pièce avec quelques ordinateurs, alors je regarde les temps forts de 3 minutes. Je reçois tous les temps forts, donc je reste en contact avec le football”.
Le parcours de Mulryne, de footballeur à prêtre, est l’une des transformations de carrière les plus inattendues du football.