Le roi Mohammed VI veut transformer le Maroc en « usine automobile de l’Europe » en produisant un million de véhicules en une année.
Le Maroc a bâti une offre industrielle compétitive pour attirer les grands groupes automobiles. Des facteurs comme une main-d’œuvre qualifiée à coût modéré, des politiques d’incitation à l’investissement et des normes environnementales assouplies jouent un rôle important. L’engagement du royaume du Maroc à faire du secteur un pilier de son économie industrielle s’appuie sur la vision du roi Mohammed VI, qui ambitionne de transformer le pays en « usine automobile de l’Europe ».
Ce positionnement s’illustre dans les choix stratégiques de groupes internationaux. Stellantis prévoit une montée en cadence de son usine de Kénitra, qui pourrait accueillir la production de la Citroën C4, actuellement assemblée à Madrid.
D’autres modèles comme la Peugeot 208, la Citroën Ami, la Fiat Topolino ou encore l’Opel e-Rocks sont déjà produits dans le royaume.
Renault, pour sa part, assemble les Dacia Sandero et Logan, ainsi que la version hybride Dacia Jogger dans ses usines de Casablanca et Tanger
Il convient de souligner que le secteur automobile occupe aujourd’hui une place centrale dans l’économie mondiale.
Il ne se limite plus à la fabrication de véhicules, mais englobe l’ensemble d’une chaîne de valeur complexe, allant de la conception à la logistique, en passant par l’assemblage, les composants électroniques, les tests de sécurité ou encore les technologies de motorisation.
De plus en plus intégré aux dynamiques de transition énergétique et aux échanges internationaux, ce secteur repose fortement sur les capacités industrielles des pays qui parviennent à combiner main-d’œuvre qualifiée, infrastructures logistiques et stabilité réglementaire.
C’est dans ce contexte que le Maroc s’impose comme un acteur clé, en consolidant son rôle de plateforme de production et d’exportation à proximité immédiate du marché européen.