Officiel, l’Angola ne fait désormais plus partie de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP). Le ministre angolais des ressources naturelles, du pétrole et du gaz, Diamantino de Azevedo, a confirmé le retrait du pays de l’organisation le jeudi 21 décembre sur les écrans de la télévision nationale.
La décision de son retrait a été prise à la faveur du conseil des ministres présidé par João Lourenço. Ce conclave hebdomadaire a eu lieu le jeudi 21 décembre dernier à Luanda, capitale de l’Angola.
Les raisons qui sous-tendent ce retrait sont entre autres liées à une clause de l’OPEP que refuse de respecter l’Angola.
En effet, les pays membres de cette organisation pétrolière avait, il y a quelque temps, demandé à l’Angola de réduire sa production journalière à 1,11 million de barils. Cependant, lors de la signature du contrat, le pays avait un objectif minimal de 1,18 million de barils par jour.
L’Angola s’est tout de suite opposé à ce changement radical des clauses du contrat. Il a été survie par le Nigéria qui a également exprimé son mécontentement.
Les deux Etats ont alors menacé de quitter l’institution. Toutefois, ils espéraient qu’un terrain d’attente soit finalement trouvé.
Mais, l’OPEP est quant à elle rester camper sur sa position poussant ainsi l’Angola à mettre en exécution sa menace de tourner dos à l’organisation internationale.
A en croire les propos du ministre angolais des Ressources naturelles, du Pétrole et du Gaz, accepter ce changement de quota serait aller à l’encontre de la politique souveraine du pays qui interdit toute diminution du quota journalier.
Ce n’est pas une grande perte comparée au départ de l’Arabie Saoudite, de l’Irak ou encore des Emirats arabes unis si jamais ces pays venaient à se retirer, mais, ça reste une perte pour l’OPEP.
Rappelons que l’Angola fait partie de l’organisation depuis 2007.
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