La Russie a fait la découverte des réserves de pétrole en mer de Weddell, un territoire que les Britanniques revendiquent au même titre que le Chili et l’Argentine.
D’après les informations rapportées par les médias locaux, les réserves de pétrole découvertes pourraient permettre de produire jusqu’à 511 milliards de barils de pétrole.
Un chiffre absolument faramineux, qui équivaut à près de 10 fois la production de la mer du Nord au cours des 50 dernières années. Forcément, cela attire et suscite la convoitise, d’autant que la Russie pourrait réclamer sa part du “butin”.
Car quand bien même Moscou n’a absolument aucune revendication en Antarctique, la région est de plus en plus ciblée par la Russie, la Chine et les États-Unis qui depuis plusieurs dizaines d’années enchaînent les missions scientifiques.
Depuis 1957, ce sont ainsi cinq bases et stations qui y ont été installées, afin d’accueillir les chercheurs venant du monde entier.
Mais la Russie est accusée de vouloir imposer sa présence sur place, à des fins autres que des fins militaires.
En effet, bon nombre d’experts en géopolitique estiment que Moscou pourrait profiter du “Traité de l’Antarctique” qui stipule que cette région du globe n’appartient à personne et reste une terre de paix et de sciences, pour prospecter et rechercher gaz et pétrole sans être véritablement inquiété.
Problème, tout développement pétrolier dans la région est interdit. De fait, de nombreuses voix invitent la communauté internationale à faire en sorte que les activités menées sur place par la Russie, soient surveillées.
En Grande-Bretagne, certains comme David Rutley (Membre du Parlement du Royaume-Uni) affirment que ce traité a d’ores et déjà été violé par la Russie et invitent Moscou a déjà rendre des comptes quant à ses actions sur place.
Retrouvez l’actualité sur notre compte TikTok