Visant une production de 500 000 barils de pétrole par jour (bpj) au cours des 3 prochaines années, la République du Congo est à la recherche d’investissements dans l’ensemble du secteur en amont, qu’il s’agisse d’actifs de type greenfield ou brownfield.
Dans un discours d’ouverture précédant la table ronde, Omar Yordi, directeur de la ligne de produits EUA Production, Digital and Well Services, Weatherford, a souligné la valeur du développement de champs matures pour atteindre les objectifs de production.
« Il est essentiel de relever les défis qui se posent sur le terrain dans les actifs matures, où nous travaillons ensemble en collaboration avec les fournisseurs de services, planifions en conséquence et maintenons le résultat du travail.
Les travaux les plus réussis que nous avons entrepris ces dernières années l’ont été grâce à une collaboration intrinsèque », a-t-il déclaré.
Les entreprises actives dans l’ensemble de la région ont réussi à maximiser la production des gisements matures.
Selon Osayande Igiehon, PDG de Heirs Energies, la société a « doublé sa production au Nigeria après avoir repris un actif en 2021. Nous avons utilisé une approche unique appelée « brownfield excellence ».
Nos objectifs étaient de maximiser le potentiel pétrolier, d’optimiser les installations et de maximiser durablement la production. Aujourd’hui, nous avons plus de 90 puits en production ».
Grâce à la collaboration, les entreprises actives au Congo peuvent dégager une valeur ajoutée sur les champs matures.
La collaboration permettra non seulement aux opérateurs de partager les risques et de réduire les coûts de fonctionnement, mais aussi de tirer parti de l’expertise d’autres acteurs pour faire avancer les projets.
Antoine Berel, directeur général de Halliburton pour l’Afrique subsaharienne, a déclaré :
« La priorité doit être de s’assurer que les coûts d’exploitation restent bas, afin que le Congo reste compétitif sur les marchés internationaux. Halliburton vise à collaborer pour trouver des solutions qui maximisent la valeur des actifs de production. »
Comment atteindre cet objectif ?
Pour atteindre l’objectif de 500 000 bpj, il faudra adopter une approche stratégique, incorporant à la fois des investissements dans l’exploration des régions pionnières et dans l’intervention et le redéveloppement des champs.
La République du Congo, l’un des plus grands producteurs de pétrole d’Afrique subsaharienne, dispose d’une gamme diversifiée de gisements, avec des opportunités dans les eaux peu profondes, des blocs onshore et des bassins en eaux profondes qui offrent des perspectives intéressantes pour les grands opérateurs.
Tim O’Hanlon, conseiller principal chez Panoro Energy, a déclaré : « Le pays a tout : onshore, offshore, grands actifs, petits actifs, friches industrielles, gaz et blocs à développer. Il a des objectifs ambitieux et il y a beaucoup de talents dans l’industrie pétrolière, avec des [solutions] de pointe ».