Fort d’une première raffinerie de pétrole à Zinder traitant 20 000 barils quotidiens, le Niger franchit une nouvelle étape avec le lancement, des travaux préliminaires d’une deuxième installation dans la région de Dosso, au Sud-ouest du pays.
Cette infrastructure, fruit d’un partenariat entre le gouvernement nigérien et le groupe canadien Zimar, expert du raffinage, promet une capacité de traitement de 100 000 barils par jour.
Le projet dépasse la simple raffinerie de pétrole puisqu’il intègre également un complexe pétrochimique, témoignant de la volonté du Niger de développer une filière pétrolière complète.
L’étude de faisabilité, première étape cruciale du projet, mobilise des cabinets nigériens aux côtés de partenaires internationaux pour une durée de trois mois.
Cette collaboration illustre la détermination du pays à associer expertise locale et savoir-faire international.
Une fois validée par le ministère nigérien du Pétrole, cette étape ouvrira la voie à la signature du contrat définitif, suivie par une phase de construction estimée à 17 mois.
Cette raffinerie laisse présager un impact économique considérable
Si le montant total de l’investissement reste confidentiel, l’envergure du projet laisse présager un impact économique considérable.
Le Niger, en multipliant par six ses capacités totales de raffinage avec cette nouvelle installation, se donne les moyens de consolider son autonomie énergétique et d’envisager l’exportation de produits pétroliers vers les pays voisins
Cette évolution majeure pour l’économie nigérienne pourrait redéfinir les équilibres énergétiques régionaux, notamment au sein de l’AES, où les questions d’indépendance énergétique occupent une place centrale dans les stratégies de développement nationales.