Dans un tournant historique sous la gouvernance du général Tiani, le gouvernement du Niger a initié un projet ambitieux pour inverser la tendance, marquant ainsi un engagement ferme vers un avenir économique prometteur.
Récemment, lors de la réunion du comité technique à la direction générale des hydrocarbures à Niamey, le ministre du Pétrole, Barké Bako Maman Moustapha, a fait une annonce impactante
Un projet de grande envergure y a été lancé, visant la construction d’une nouvelle raffinerie à Zinder et un complexe pétrochimique dans la région de Dosso.
Cette infrastructure vise à permettre au Niger de traiter son pétrole sur place, augmentant ainsi la valeur ajoutée de ses ressources naturelles.
Le projet, prévu pour débuter ses activités en décembre 2025, se veut une réponse directe aux défis économiques et techniques que le pays a rencontrés dans le passé.
Avec une capacité projetée de 100,000 barils par jour, la raffinerie sera construite selon un modèle modulaire, permettant une mise en œuvre accélérée.
Une étude de préfaisabilité, réalisée par les services techniques nationaux, a déjà défini les contours de cette initiative majeure.
Le comité de 22 membres, récemment constitué, joue un rôle crucial dans ce virage stratégique.
Il est chargé d’analyser les propositions techniques et financières et de préparer le terrain pour la sélection des partenaires stratégiques.
Selon le ministre Moustapha, ces étapes préliminaires sont essentielles pour assurer un démarrage des travaux sans encombre. Cette démarche stratégique peut être vue comme une double victoire pour le Niger.
D’une part, elle promet de stimuler l’emploi et de dynamiser l’économie locale par l’augmentation des compétences et des technologies avancées.
D’autre part, elle pourrait considérablement réduire la dépendance du pays vis-à-vis des marchés étrangers en ce qui concerne la transformation de ses ressources pétrolières.
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