Pétrole au Niger : cet ennemi juré de la France veut aider Niamey à produire 100 000 barils/jour

Pétrole au Niger : cet ennemi juré de la France veut aider Niamey à produire 100 000 barils/jour

Crédits photo : vichiel81 / Adobe Stock / CAPITAL

Cet ennemi juré de la France veut aider le Niger à produire 100 000 barils de pétrole par jour.

L’Algérie, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, va aider Niamey.

Dans ce cadre, une importante délégation du groupe public Sonatrach a été reçue le jeudi 9 janvier 2025 à Niamey par le ministre nigérien du Pétrole, M. Sahabi Oumarou, indique un communiqué de la société nationale.

D’après la même source, cette délégation effectue durant la même période une visite de travail d’une semaine au Niger, et ce, afin de débattre du projet de création d’une raffinerie et d’un complexe pétrochimique dans la ville nigérienne de Dosso.

« Le projet, qui s’inscrit dans le cadre de l’exécution de la feuille de route convenue entre les deux parties et qui englobe les volets technique et logistique garantissant la réussite de ce projet vital, consiste en « la création d’une raffinerie d’une capacité de production de 30 000 barils/jour, extensible à 100 000 barils/jour, et d’un complexe pétrochimique », ajoute le communiqué.

Lors de la rencontre, la délégation de Sonatrach a affirmé que le soutien à « ce projet vient en concrétisation de l’engagement pris par le ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab, lors de la visite du ministre nigérien du Pétrole en septembre dernier, l’Algérie s’étant engagée à accompagner le Niger dans la réalisation du projet de création d’une raffinerie et d’un complexe pétrochimique ».

Un groupe d’ingénieurs et de techniciens nigériens seront accueillis, dans ce cadre, dans les raffineries algériennes pour bénéficier d’une formation spécialisée, sous la supervision d’experts de l’Institut Algérien du Pétrole (IAP) relevant de Sonatrach, ajoute la même source.

Une étape cruciale pour le Niger

De son côté, le ministre nigérien a affirmé que ce projet « constitue une étape cruciale vers la réalisation de la souveraineté énergétique et un fondement essentiel à la transition économique du Niger, en ce sens qu’il contribue à la satisfaction des besoins nationaux, à la création d’emploi, au renforcement du contenu local et à l’attraction des investissements », précise le document.

Le ministre nigérien « a exprimé ses remerciements à l’Algérie et au groupe Sonatrach, qui constitue un modèle et un partenaire stratégique pour le Niger, pour son soutien dans ce domaine ».

Quoi qu’il en soit, le Niger peut compter sur cet ennemi juré de la France pour exploiter le plein potentiel de son pétrole.