La semaine dernière, le retrait de l’Angola de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP), avait fait les gros titres des journaux. Le pays, s’était retiré de l’organisation internationale par décret présidentiel.
En effet, suite à une demande de réduction de leur quota journalier, l’Angola a décidé de se retirer de l’OPEP. Les autorités angolaises n’étaient pas d’accord pour passer de 1.18 million de barils de pétrole par jour à 1.11 million de barils.
Selon le gouvernement angolais, si le pays voulait continuer à honorer ses contrats envers ses différents partenaires internationaux, il fallait maintenir la production des 1.18 million de barils journalier.
Aussi, accepter ce nouveau quota serait aller contre la politique du pays qui condamnait toute réduction du quota prédéfini.
Le pays avait exprimé son mécontentement, mais l’institution est restée ferme sur sa décision. Le Nigeria n’était aussi pas d’accord avec cette réduction, mais, apparemment, Lagos a fini par se plier aux nouvelles conditions de l’organisation.
Le pays vient de se prononcer sur le départ de l’Angola. À travers son ministre du pétrole, d’Heineken Lokpobiri, le Nigeria a fait savoir que son engagement demeurait le même vis-à-vis de l’organisation.
Selon le gouvernement nigérian, c’est la collaboration avec l’organisation qui permettra de maintenir le marché et de garantir les prix stables.
Bien que sa capacité de production a été fixée à 277.000 barils de pétrole par jour, le Congo semble partager l’avis des autorités nigérianes.
Dans un communiqué de presse, le ministre congolais des hydrocarbures, Bruno Jean-Richard Itoua, a annoncé que la République du Congo reste engager à la politique mise en place par l’OPEP et l’OPEP+.
Des prises de position qui viennent rassurer les autres membres de l’OPEP qui craignaient de voir les représentants d’autres États africains suivrent l’Angola.
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