La Suède a annoncé un durcissement des règles d’obtention des permis de travail pour les ressortissants extra-européens. À partir du 1ᵉʳ novembre, le salaire minimum requis sera fortement relevé, compliquant l’accès au marché du travail suédois.
Dorénavant, les migrants devront gagner au minimum 26.560 couronnes (2.350 euros) par mois, contre 13.000 couronnes (1.120 euros) auparavant. Ce salaire minimum suivra désormais l’évolution du salaire médian national.
Cette loi touchera même les détenteurs d’un permis de travail devant le renouveler. Par exemple, un salarié à 13.000 couronnes devra gagner le nouveau minimum de 27.360 couronnes pour prolonger son titre.
Selon les autorités, cette mesure vise à supprimer les bas salaires et réduire l’immigration de quelques milliers de personnes. Les secteurs de l’hôtellerie-restauration et du nettoyage seront les plus impactés.
Ce durcissement s’inscrit dans la politique migratoire restrictive de la Suède, qui figure dans le top 3 européen des expulsions. Le pays scandinave entend filtrer davantage les arrivées de travailleurs extra-européens, au détriment de son attractivité.
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