Pep Guardiola, entraîneur de Man City, n’a pas mâché ses mots. À peine rentré de la Coupe du monde des clubs, il a pointé du doigt un calendrier qu’il juge déraisonnable et dangereux.
Selon lui, la fatigue accumulée pourrait avoir de graves conséquences dès le cœur de la saison, entre novembre et janvier.
En conférence de presse, le technicien espagnol a déclaré avec gravité : « Peut-être qu’en novembre, décembre ou janvier ce sera une catastrophe. Nous sommes épuisés, et la Coupe du monde nous a détruits ».
Pour Guardiola, cette situation est totalement inédite. « C’est la première fois de notre vie que cela arrive. On verra quand on reviendra », a-t-il ajouté, visiblement inquiet pour la suite.
Il faut dire que Pep Guardiola et ses protégés de Man City, ainsi que plusieurs grands clubs européens, enchaînent les compétitions sans pause réelle.
À la fin d’une saison déjà longue, les Citizens ont dû traverser l’Atlantique pour disputer le Mondial des clubs aux États-Unis, dans une formule élargie et contraignante. Résultat : très peu de repos et une préparation estivale sacrifiée.
Face à cette surcharge, Guardiola ne se contente pas de constater. Il comprend aussi les critiques exprimées par d’autres figures du football, notamment celles de Jürgen Klopp.
L’ancien coach de Liverpool avait récemment fustigé ce nouveau format, le qualifiant par ailleurs d’« insensé » pour les joueurs.
Derrière ces propos, c’est toute la question du rythme effréné du football moderne qui refait surface. Les saisons deviennent de plus en plus longues, les pauses s’amenuisent, et les joueurs en paient le prix.
Blessures à répétition, baisse de performance, fatigue mentale… Les risques sont nombreux.
Pour le coach Pep Guardiola, l’avenir immédiat inquiète. Même si Man City dispose d’un effectif riche, alors la fatigue pourrait bien rattraper les plus solides. Le technicien catalan prépare déjà les siens à affronter des mois d’hiver difficiles.