Péd0p0rn0graphie : mauvaise nouvelle pour Google, Apple et Microsoft ; ce pays les accuse de…

Google apple Microsoft

Crédits photo : Wikipedia

La Commission australienne pour la sécurité en ligne a accusé ce mercredi 6 août 2025 plusieurs géants du numérique, notamment Apple, Google et Microsoft, de « fermer les yeux » sur des contenus péd0p0rn0graphiques partagés sur leurs plateformes.

La « eSafety Commission » a constaté qu’Apple et YouTube – qui appartient à Google – ne tenaient pas compte du nombre de signalements de violences sexuelles sur mineurs reçus par leurs utilisateurs, ni ne précisaient le temps nécessaire pour répondre à ces signalements.

« Ces entreprises ne donnent pas la priorité à la protection des enfants et semblent fermer les yeux sur les crimes commis sur leurs plateformes », a déclaré la commissaire à la sécurité en ligne Julie Inman Grant.

Elle a précisé que ces sociétés n’avaient pas « pris beaucoup de mesures pour intensifier et améliorer leurs efforts » depuis qu’on leur avait demandé de le faire trois ans auparavant.

« Aucun autre secteur (…) ne se verrait accorder d’autorisation de fonctionnement en permettant de tels crimes odieux contre des enfants », a-t-elle ajouté.

Le rapport a également conclu que des entreprises telles qu’Apple, Google ou Microsoft n’utilisaient pas d’outils pour détecter de manière proactive les contenus péd0p0rn0graphiques.

Les entreprises technologiques sont tenues de rendre compte tous les six mois à la commission de la manière dont elles luttent contre les contenus péd0p0rn0graphiques, y compris les images générées par intelligence artificielle (IA).

« La sécurité des enfants est essentielle pour nous », a réagi un chargé de relations publiques de Google.

« Depuis le premier jour, nous luttons contre les contenus péd0p0rn0graphiques en investissant massivement dans des technologies de pointe » afin de les détecter et de les supprimer, a-t-il développé.

Le porte-parole a précisé que plus de 90% de tous les contenus péd0p0rn0graphiques sur YouTube étaient supprimés par des « systèmes automatisés et robustes » avant leur signalement ou même tout visionnage.

En novembre 2024, le Parlement australien a approuvé une loi interdisant l’accès aux réseaux sociaux pour les moins de 16 ans, l’une des mesures les plus strictes au monde en la matière pour des plateformes comme X, TikTok, Instagram ou Facebook.

En cas de non-respect de cette obligation, des amendes pouvant aller jusqu’à près de 50 millions de dollars australiens (plus de 28 millions d’euros) doivent être appliquées.

La ministre australienne des Communications, Anika Wells, a annoncé fin juillet que YouTube allait aussi intégrer la liste. Selon elle, deux enfants australiens sur cinq disent avoir visionné des contenus inappropriés sur la plateforme.

© Agence France-Presse

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