Les pays heureux en 2025 se distinguent par leur stabilité et leur bien-être, tandis qu’en Afrique, certaines nations cherchent à améliorer leur classement. La Finlande conserve son titre de pays le plus heureux du monde.
Ce classement, issu du Rapport mondial sur le bonheur, place le pays nordique en tête pour la huitième année consécutive. L’étude s’appuie sur plusieurs critères, dont le PIB par habitant, le soutien social, l’espérance de vie et la perception de la corruption.
Le Danemark et l’Islande complètent le podium. La Suède, les Pays-Bas et la Norvège suivent de près. Plus surprenant, le Costa Rica occupe la sixième place. Israël, le Luxembourg et le Mexique figurent également dans le top 10.
En Afrique, le bonheur varie selon les régions. La France enregistre une baisse notable. Elle perd six places et se retrouve à la 33ᵉ position. Les États-Unis chutent aussi, atteignant leur plus mauvais classement historique à la 24ᵉ place.
Ce rapport, publié le 20 mars, repose sur des données collectées entre 2022 et 2024. Les chercheurs analysent le niveau de confiance entre citoyens, la qualité des services sociaux et la liberté perçue.
Les pays les moins heureux ferment le classement, et l’Afrique n’est aucunement représentée. L’Afghanistan occupe la dernière place, suivi de la Sierra Leone et du Liban. Ces nations font face à des crises profondes, marquées par des conflits et une instabilité économique.
Les pays heureux, notamment en Europe, mettent en avant des modèles sociaux efficaces. La solidarité et la confiance y jouent un rôle clé. À l’opposé, les pays en difficulté subissent les conséquences de l’instabilité politique et économique.
Les décideurs peuvent tirer des leçons de cette étude. Investir dans le bien-être des citoyens améliore la qualité de vie et favorise une société plus harmonieuse.
Le bonheur, loin d’être une notion abstraite, repose sur des fondations concrètes : accès aux soins, éducation de qualité et environnement stable.
Le rapport rappelle que le bonheur ne se résume pas à la richesse. L’équilibre social, la confiance et la sécurité comptent autant, sinon plus, que le simple niveau de revenu.
Cette étude annuellement attendue continue par ailleurs d’éclairer les choix des gouvernements et des citoyens du monde entier.