Paul Pogba se prononce enfin sur sa suspension pour dopage

Pogba Sancho

Crédit Photo : Daily Express

L’international français Paul Pogba, dont la suspension pour dopage a été réduite de quatre ans à 18 mois le 4 octobre dernier, s’est dit « vraiment impatient de revenir » dans un entretien diffusé lundi par la chaîne L’Equipe.

« Le foot, c’est le gâteau à la fraise qu’on m’a enlevé de la bouche, alors que je n’avais rien fait entre guillemets », a affirmé Pogba.

Le joueur a toujours plaidé une contamination accidentelle via un complément alimentaire prescrit par un médecin consulté aux États-Unis et soutient à nouveau dans cette interview avoir toujours joué avec intégrité.

Contrôlé positif à la déhydroépiandrostérone (DHEA) en août 2023, Pogba (91 sélections, 11 buts en bleu) avait été suspendu pour quatre ans le 29 février dernier par le tribunal antidopage italien.

Mais début octobre, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a ramené cette sanction à 18 mois à compter de septembre 2023, soit jusqu’en mars prochain, il aura alors 32 ans. La décision avait aussitôt provoqué un immense soulagement pour Paul Pogba: « Le cauchemar est terminé », avait-il commenté.

Le joueur, tout de noir vêtu, est apparu détendu lors de cet entretien enregistré au Parc des Princes à l’occasion de la sortie du film « Quatre Zéros » du réalisateur Fabien Onteniente, dans lequel il tient un rôle.

« J’essaie de rester en forme. Bien sûr que j’ai envie (de revenir, NDLR). C’est le football, ce n’est pas fini », a-t-il assuré, promettant de regarder les Bleus qui jouaient lundi soir face à la Belgique à Bruxelles en Ligue des Nations.

Il est peu probable de revoir le champion du monde 2018, sous contrat avec la Juve jusqu’en 2026, sous le maillot bianconero, comme l’ont laissé entendre depuis les dirigeants turinois.

Interrogé sur une possible arrivée en Ligue 1, « la Pioche », qui n’a jamais évolué dans le championnat de France durant sa carrière senior, n’a pas fermé la porte en déclarant: « Pour mon futur, pourquoi pas ? »

© Avec l’AFP