Paul Pogba ne cache pas les sentiments forts qu’il a longtemps nourris envers certains joueurs argentins.
Sur le terrain, il les considérait comme provocateurs, agressifs et parfois insupportables. Leur manière de jouer, toujours dans le défi physique et la parole cinglante, le poussait à bout.
Il avoue avoir ressenti une forme de haine à leur égard, incapable de supporter leur comportement en match.
« Quand j’ai vu Paredes, je lui ai dit : « Tu es un fils de pute, j’ai voulu te tµer… » », a-t-il raconté sans détour.
Paul Pogba s’est souvenu aussi avoir confié à Antoine Griezmann, en parlant de Rodrigo De Paul : « Je ne peux pas supporter ce type, je le jure. Si je joue contre lui, je le tµe ».
Ces réactions, à fleur de peau, résument la tension extrême qu’il vivait face à ce style de jeu. Pour lui, chaque confrontation contre un Argentin ressemblait à une guerre, tant l’intensité était forte.
Mais au fil du temps, Pogba a vu ses certitudes vaciller. Ce qu’il prenait pour de l’hostilité s’est révélé être un simple reflet de leur mentalité de compétiteurs.
Tout a changé lorsqu’il a croisé Rodrigo De Paul dans un cadre détendu : « Puis, je l’ai rencontré à l’anniversaire de Memphis Depay et… TOP. Il a complètement changé d’avis. Super mec, super cool ».
Paul Pogba comprend alors que l’agressivité sur le terrain ne reflète pas toujours la personnalité réelle. Le même constat s’impose avec d’autres Argentins.
Le Français a évoqué par ailleurs Marcos Rojo, un joueur au tempérament de guerrier. « Il s’entraîne toujours dur, mais j’adore. Il vous prépare pour les matchs.
Tu sais déjà que tu vas faire la guerre avec des mecs comme ça », explique-t-il. Derrière la rudesse, il découvre un engagement sincère et une loyauté précieuse.
Mais aujourd’hui, Paul Pogba avoue que ce sont ces profils qu’il respecte le plus. Il affirme même : « Je veux toujours un Argentin dans mon équipe ».
Ce revirement montre à quel point son regard a évolué. D’un rejet total à une profonde admiration, il salue désormais leur mentalité : farouche en match, mais fraternelle en dehors.