La sélection pour inscrire un objet au patrimoine culturel se fait chaque année. Le Ghana vient d’être sélectionné parmi les candidats de cette année 2024.
Le Comité fait une réunion pour évaluer des candidatures et décider d’inscrire ou non les pratiques et expressions culturelles du patrimoine immatériel proposées par les États parties à la Convention de 2003.
Le Ghana est reconnu partout en Afrique pour son kente. Composé de bandes tissées faites de soie, contient également du coton.
Le kente vient d’être inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Réservé aux rois dans le passé, le kente est plus accessible pour tous de nos jours.
Ses motifs et couleurs demeurent inchangés et synonymes de symboles nationaux et d’honneur du pays. Il en existe de différentes sortes.
Ils peuvent être portés selon l’âge, le statut social et le genre de ceux qui l’utilisent. Le kente a une grande valeur dans l’histoire du Ghana.
L’art de tisser le kente se transmet de génération en génération au sein des familles, ou par des maîtres tisserands dans les établissements d’enseignement secondaire et supérieur.
Le métier ne fait pas de discrimination de genre. Femmes ou hommes peuvent s’impliquer dans la création de ce textile.
Souvent, les femmes se chargent du tissage, alors que les hommes fabriquent le métier à tisser et autres outils nécessaires.
Le rendu de ce travail minutieux est le kente. C’est sans doute pour cette raison qu’il a été sélectionné pour faire partie du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.