Après leur retrait de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Burkina Faso, le Mali et le Niger désormais réunis au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES), ont adopté un nouveau passeport propre à l’organisation.
Au Burkina Faso, depuis le lancement officiel de ce précieux sésame en septembre 2024, ce sont 102 000 passeports qui ont déjà été produits.
En effet, dans la journée du lundi 18 août 2025, le ministre burkinabè en charge de la Sécurité, Mahamadou Sana, a tenu à s’enquérir de l’évolution de la production des passeports ordinaire de l’AES.
À cet effet, l’autorité ministérielle a effectué une visite à l’Office national d’identification (ONI) et à la Division de la Migration (DM).
Lors de cette visite, le ministre a pu faire par lui-même, le constat de l’effectivité de la production de ce document de voyage dans ce pays sahélien.
Le ministre burkinabè Mahamadou Sana, n’a pas caché sa satisfaction face aux conditions de travail du personnel.
L’autorité ministérielle a également pu noter la rapidité dans la délivrance du précieux sésame.
« Nous avons constaté que la production en masse du passeport AES est une réalité au Burkina Faso. Désormais, tous les passeports ordinaires produits au Burkina Faso sont des passeports AES. Aussi, nous avons pu remarquer qu’un minimum de commodités a été mis en place en faveur des demandeurs », a déclaré le ministre.
À en croire le membre du gouvernement du Burkina Faso, ce sont plusieurs centaines de passeports AES qui sont produits par jour.
« La production de ce nouveau passeport ordinaire est un défi et un contrat d’objectif assigné au ministère de la Sécurité. Nous sommes globalement satisfaits de la capacité de production de l’ONI qui a été multipliée plusieurs fois.
Aujourd’hui, nous pouvons atteindre une production de 700 à 800 documents par jour. Ce qui garantit aussi que nous n’allons plus être dans une situation de rupture de production de nos passeports », a fait savoir le ministre de la Sécurité nationale.