Les Jeux olympiques de Paris 2024 ont vu une résurgence des cas de Covid-19 parmi les athlètes, jetant une ombre sur l’événement sportif mondial.
Si la situation s’est nettement améliorée par rapport aux Jeux de Tokyo, qui se sont déroulés sous un confinement strict, le virus continue de poser des problèmes aux athlètes et aux organisateurs.
Des athlètes se retirent en raison du Covid-19
Ainsi, plusieurs athlètes de haut niveau ont été contraints de se retirer des compétitions après avoir été testés positifs au Covid-19.
Les cas notables incluent la nageuse australienne Lani Pallister, qui a dû abandonner le 1500 m nage libre féminin, et le nageur britannique Adam Peaty, qui a raté la finale du 100 m brasse.
Mesures de précaution
Malgré l’assouplissement des restrictions liées au Covid-19, de nombreux athlètes et équipes continuent de mettre en œuvre des mesures de précaution pour minimiser le risque d’infection.
Il s’agit notamment de se laver fréquemment les mains, de porter des masques dans les espaces intérieurs et de maintenir une distance sociale lorsque cela est possible.
« Nous nous désinfectons les mains et portons des masques partout où nous le pouvons.
Il faut juste être très prudent quand on mange, quand on prend le bus ou quand on se déplace dans les espaces communs, être très vigilant pour ne pas l’attraper et aussi, si on l’a, ne pas le transmettre à quelqu’un d’autre. Il faut juste faire très attention », a déclaré à Reuters le nageur britannique Jacob Whittle.
Le médecin-chef du Canada, Mike Wilkinson, a fait écho à ces sentiments : « Nous avons continué à mettre en œuvre de nombreux protocoles de prévention des infections qui se sont révélés efficaces pendant la pandémie de Covid-19, notamment le lavage des mains, la désinfection et les bonnes pratiques d’hygiène ».
Si les Jeux olympiques de Paris se déroulent en grande partie sans perturbations majeures dues au Covid-19, la présence continue du virus rappelle les défis auxquels sont confrontés les athlètes et les organisateurs dans un monde post-pandémique.