Le pape Léon XIV : « Que Dieu m’accorde cette grâce de disparaître pour que… »

Pape Léon XIV

Crédit Photo : BFMTV

Tout juste élu à la tête de l’Église catholique, le pape Léon XIV a prononcé, le 8 mai 2025, sa première homélie devant des milliers de fidèles rassemblés sur la place Saint-Pierre.

Dans un discours sobre et profond, il a donné le ton de son pontificat, plaçant le Christ au centre de toute son action.

Sa déclaration forte — « Disparaître pour que le Christ demeure, se dépenser jusqu’au bout pour que personne ne manque l’occasion de Le connaître et de L’aimer : que Dieu m’accorde cette grâce » — marque déjà les esprits.

Dès les premières minutes de son intervention, le nouveau souverain pontife a affiché une volonté claire : se mettre en retrait pour mieux faire rayonner le message du Christ.

Il ne cherche ni à briller, ni à s’imposer. Bien au contraire, il insiste sur le rôle du pape comme serviteur, appelant à une Église qui s’efface pour que l’Évangile parle avec force.

Ensuite, il évoque une Église engagée, prête à aller jusqu’au bout pour rejoindre les périphéries du monde. Cette dynamique rappelle les appels constants de son prédécesseur, le pape François, à sortir des murs et à rencontrer ceux qui souffrent, doutent ou cherchent.

Le pape Léon XIV s’inscrit ainsi dans une continuité pastorale, tout en affirmant sa propre sensibilité spirituelle : celle d’un homme de prière et d’action.

Par ailleurs, son style tranche avec les codes traditionnels. Léon XIV parle un langage simple, direct, accessible. Il ne cherche pas à impressionner par des formulations complexes, mais touche par la sincérité de ses mots.

Ce ton, plus proche du terrain, pourrait rapprocher davantage l’Église des fidèles ordinaires.

Enfin, cette homélie d’ouverture confirme les grandes lignes de son projet : humilité, don total de soi, évangélisation universelle. Le successeur du pape François ne se présente pas comme un chef d’État ou une figure charismatique. Il se voit comme un disciple, au service du Christ et de l’humanité.

Ainsi, cette première prise de parole inaugure un pontificat résolument tourné vers le service et la discrétion. Le pape Léon XIV choisit de disparaître pour mieux faire vivre la Parole.

Une posture rare, mais puissante, dans un monde souvent centré sur l’image et le pouvoir.

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