L’opposant sénégalais, Ousmane Sonko, peut désormais pousser un ouf de soulagement. Au Sénégal, une loi d’amnistie est sur le point d’être promulguée et Ousmane Sonko pourrait bientôt retrouver sa liberté.
D’après les informations rapportées par Sene Web, le Président de la République, Macky Sall, aurait demandé au ministre de la Justice lors du dernier Conseil des ministres de préparer un projet de loi d’amnistie.
Ce projet devrait être présenté pour adoption lors du prochain Conseil des ministres prévu ce mercredi 14 février 2024.
Pour le moment, les détails concernant le contenu de cette loi d’amnistie demeurent à préciser.
En effet, cette initiative s’inscrit dans une volonté de calmer la situation socio-politique et de résoudre la crise qui agite le pays.
Auparavant, le président Macky Sall avait évoqué la possibilité d’un dialogue national pour réconcilier les différents camps en conflit.
Son objectif affiché est de faciliter une transition en douceur et dans la tranquillité. Cette annonce suscite à la fois des attentes et des interrogations quant à ses répercussions concrètes.
Si elle se réalise, cette loi d’amnistie pourrait marquer un tournant dans le paysage politique sénégalais, ouvrant la voie à une détente des tensions et à une résolution pacifique des différends politiques.
La condamnation d’Ousmane Sonko pour diffamation confirmée par la Cour suprême
La Cour suprême sénégalaise a confirmé, jeudi 4 janvier, juste avant minuit la condamnation de l’opposant emprisonné Ousmane Sonko à six mois de prison avec sursis pour diffamation.
L’annonce a été faite par le juge Abdourahmane Diouf et confirmée par deux avocats de l’opposant, candidat déclaré à la présidentielle reportée par le Président Macky Sall.
Il est le personnage central d’un bras de fer de plus de deux ans avec l’Etat qui a donné lieu à plusieurs épisodes de troubles meurtriers.
« On a confirmé la peine et les dommages et intérêts. Sonko a perdu sur toute la ligne. Il est maintenant totalement interdit de participer à une élection », a réagi après la décision l’avocat de l’Etat, Al-Hadji Diouf.
Les avocats de M. Sonko ont esquivé la question concernant l’éligibilité de leur client alors que cette condamnation est perçue comme l’excluant de la compétition électorale.
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