Le Burundi, un pays située au cœur de l’Afrique compte sur ses ressources minières dont l’or et la cassitérite (étain) devenir émergent.
Cette année, le gouvernement burundais met les bouchées doubles pour accélérer son développement et atteindre l’émergence d’ici 2040.
Selon, le président Ndayishimiye 2025 sera l’année du travail intensif. Il encourage les jeunes élèves à travailler avec acharnement pour bâtir un Burundi plus prospère. Son ambition est d’atteindre un Burundi émergent en 2040 et un pays pleinement développé d’ici 2060.
Dans cette optique, le président du Burundi a entamé, le 6 janvier 2025, une tournée des sites miniers du pays pour observer de près les conditions d’exploitation et encourager l’utilisation des technologies modernes.
Cassitérite
La cassitérite est le principal minerai de l’étain. Elle joue un grand rôle dans la fabrication des appareils électriques. Téléphones, ordinateurs, voitures électriques ne peuvent fonctionner sans cela.
Le Burundi regorge d’une grande quantité de cette ressource minière. Le lundi 6 janvier, le président burundais a visité les sites de cassitérite du pays.
Il a d’abord visité le site minier de Rutanganika à Makebuko, dans la province de Gitega, géré par la Coopérative Abahizi Minerals. Le président a ensuite exploré les mines de cassitérite de Nyabikere et de Shombo situées dans les provinces de Karusi.
À Nyabikere, où la Coopérative Shishikara Light est impliquée, le président a demandé à l’Office Burundais des Mines (OBM) de revoir les contrats miniers avec les coopératives afin d’optimiser l’exploitation des ressources.
Or
Le mardi 7 janvier, la tournée du président a continué dans les provinces de Ruyigi, Cankuzo et Muyinga, où des gisements d’or sont exploités.
Le président a mis en lumière l’importance d’une exploitation minière responsable et bénéfique pour la population burundaise, tout en insistant sur la nécessité d’une gestion durable des ressources naturelles.
Lors de sa visite des sites miniers de Masaka I et II à Butihinda, en province de Muyinga, il a salué l’utilisation d’outils et de technologies de pointe par la société SOTEB.
Le président a exhorté les entreprises et coopératives à intégrer davantage de technologies modernes, notamment pour la localisation précise des gisements, afin de minimiser les risques et maximiser les rendements.
Ce recours à la haute technologie vise à optimiser l’exploitation minière tout en garantissant la préservation de l’environnement.