Clap de fin pour le long conflit opposant l’État du Mali et le géant canadien minier Barrick Gold, par rapport au complexe aurifère de Loulo-Gounkoto, dans l’Ouest malien.
C’est une longue bataille de plus de deux années qui vient de prendre fin au Mali : Barrick Gold et Bamako ont enfin réussi à trouver un terrain d’entente.
Alors que les deux parties étaient à couteaux tirés à propos de l’exploitation de la mine d’or de Loulo-Gounkoto, le groupe minier canadien a annoncé le lundi 24 novembre 2025, avoir conclu un accord avec le Mali.
Selon l’annonce officielle du géant minier, cet accord vise à mettre un terme définitif à tous les différends les opposants.
Il s’agit bien là, d’une annonce historique qui marque un nouveau tournant majeur dans la coopération entre Bamako et Barrick alors que, leurs relations se sont considérablement effritées ces dernières années.
En effet, les deux parties ont trouvé un accord sur plusieurs points et ont particulièrement, décidé de mettre fin aux poursuites et aux procédures d’arbitrage en cours.
Qu’il vous en souvienne, en juin 2025, Bamako avait obtenu la mise sous administration provisoire du complexe aurifère de Loulo-Gounkoto au cœur du conflit, au grand désarroi de la société canadienne.
Mais, selon le nouveau consensus décisif trouvé entre les deux parties, Barrick Gold va récupérer le contrôle de la mine d’or de Loulo-Gounkoto.
Les poursuites judiciaires visant le canadien et ses filiales seront abandonnées.
Mieux, les employés du groupe minier détenus dans cette affaire, recouvriront bientôt leur liberté.
Pour la société minière canadienne, ce terrain d’entente trouver à le gouvernement malien « ouvrira la voie à une avancée constructive ».
»À la suite de cet accord, les filiales de Barrick retireront les demandes d’arbitrage actuellement en instance devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI) », a également indiqué Barrick.
Par ailleurs, il convient de noter que, l mine d’or de Loulo-Gounkoto au Mali, représente l’un des gisements d’or les plus importants au monde. Elle est détenue à 80 % par le groupe canadien et à 20 % par l’Etat du Mali.