Au premier semestre 2025, Perseus Mining a investi 423 millions USD dans les économies africaines où elle exploite ses mines d’or.
Cet investissement de capitaux n’a pas seulement renforcé les activités de la compagnie ; elle a aussi montré le rôle crucial que peut jouer l’industrie aurifère dans la croissance et la prospérité des pays africains.
La société australienne a concentré ses opérations sur la Côte d’Ivoire avec les mines de Yaouré et Sissingué, au Ghana avec Edikan, et a poursuivi son expansion avec la mine Nyanzaga en Tanzanie ainsi que le projet Meyas Sand au Soudan.
Derrière chaque dollar investi se sont traduits des effets concrets : des salaires versés aux employés locaux, des achats effectués auprès de fournisseurs nationaux, des impôts et redevances pour les gouvernements, mais aussi des investissements sociaux qui ont soutenu le développement des communautés riveraines.
Les 423 millions USD injectés représentent déjà près des deux tiers de la contribution économique annuelle de Perseus en 2024, qui avait atteint 662 millions USD. Cette progression a été largement alimentée par la hausse du prix de l’or, qui a bondi d’environ 30 % depuis janvier 2025, atteignant un record historique autour de 3 500 USD l’once en avril 2025. Une telle flambée renforce les marges des producteurs tout en augmentant les recettes des États africains, dont les régimes fiscaux sont liés à la valeur du métal jaune.
Dans son rapport publié le 28 juillet 2025, Perseus a expliqué que l’augmentation du prix de l’or avait directement influencé les attentes des gouvernements et des communautés locales. Les redevances et taxes se sont accrues, consolidant les recettes publiques.
La Côte d’Ivoire a mis en place une fiscalité progressive, qui augmente dès que le prix de l’once dépasse certains seuils, tandis que le Ghana a relevé en 2025 la taxe sur la croissance et le développement durable, passant de 1 % à 3 % du chiffre d’affaires brut des mines d’or.
Cette dynamique laisse présager que la contribution de Perseus Mining pourrait encore croître pour le reste de l’année. Les prévisions des grandes institutions financières, telles que J.P. Morgan et Goldman Sachs, anticipent un prix de l’or compris entre 3 675 et 3 700 USD l’once d’ici fin 2025.
Avec un objectif de production annuelle situé entre 400 000 et 440 000 onces, Perseus s’est placé au cœur d’une trajectoire favorable, où l’exploitation minière contribue directement à la prospérité des économies africaines.
Au-delà des chiffres, ce sont des impacts tangibles sur le terrain qui se sont dessinés : des budgets nationaux renforcés, des emplois consolidés et une meilleure redistribution des richesses issues de l’or. Perseus Mining n’a pas seulement consolidé sa position dans l’industrie aurifère ; elle a aussi permis à l’Afrique de tirer pleinement parti de la valeur stratégique de son or pour soutenir son développement.