Le Togo s’apprête à approuver officiellement deux traités pour renforcer la protection de l’environnement marin et la sécurité de ses opérations portuaires.
Le premier projet de loi concerne l’adhésion à une convention internationale de 1992, qui a créé un fonds d’indemnisation pour les dommages causés par la pollution aux hydrocarbures.
Ce fonds, appelé FIPOL, permet de réparer les dégâts en cas de marée noire et de compenser les populations touchées par ce type de pollution.
Le Togo, avec son Port autonome de Lomé qui connaît un fort développement grâce à sa sécurité et ses performances, bénéficie déjà d’une solide réglementation nationale et a intégré des conventions de l’Organisation maritime internationale (OMI) pour renforcer son statut.
Cette adhésion permettra au pays d’améliorer encore son dispositif de protection en mer et d’offrir une sécurité accrue aux opérations de transbordement.
Le second projet de loi concerne l’adhésion au Protocole OPRC-HNS de 2000. Ce protocole établit des mesures pour mieux se préparer et réagir aux pollutions marines causées par des substances dangereuses autres que les hydrocarbures.
En rejoignant ce protocole, le Togo augmentera sa capacité à répondre aux urgences en mer, à protéger la santé des populations et à préserver les écosystèmes marins (comme les plantes, les animaux et les ressources biologiques).
Cela assurera également que, si un incident de pollution se produit, les sites côtiers pourront être restaurés.
Ces adhésions aux traités internationaux renforcent l’engagement du Togo à protéger son environnement marin et à sécuriser davantage ses activités portuaires pour le bien-être de ses citoyens et la préservation de la nature.