Les pays africains membres de l’OPEP+ ne sont pas logés à la même enseigne. Lors de sa réunion ministérielle du 30 novembre fixant les quotas 2024, le groupe pétrolier a entériné une augmentation pour le Congo et le Nigeria, mais une baisse significative pour l’Angola.
Ainsi, Brazzaville pourra pomper jusqu’à 277.000 barils par jour (bpj) l’an prochain, soit 1000 bpj de plus qu’anticipé. Idem pour Abuja qui bénéficie d’un quota rehaussé de 120.000 bpj à 1,5 million. En revanche, Luanda écope d’une coupe drastique de 180.000 bpj à 1,11 million.
Un arbitrage controversé côté angolais, qui pourrait pousser le pays à passer outre cette décision collective. « Nous avons présenté notre position et l’OPEP+ devrait en tenir compte », a prévenu son représentant Estevan Pedro, laissant présager des dépassements.
À noter aussi la volonté de l’Algérie, poids lourd africain du cartel, de réduire sa production en dépit d’une demande mondiale toujours soutenue. Signe des divergences croissantes en son sein entre « faucons » et « colombes » du pétrole.
Entre hausse et baisse des quotas, ces choix cruciaux auront un impact direct sur les recettes futures sur le plan pétrolier de ces États. Et donc sur les perspectives de leurs économies largement dépendantes de l’or noir.
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