Après plus de cinq décennies d’absence, un pays retrouve sa place au sein du Conseil de sécurité d’Organisation des Nations Unies (ONU).
Il s’agit de la Somalie, et ce retour marque une avancée significative sur la scène diplomatique mondiale.
Le 2 janvier 2025, lors d’une cérémonie officielle à New York, la Somalie a vu son drapeau hissé devant la salle des réunions du Conseil de sécurité.
La Somalie n’avait pas siégé à ce conseil depuis son mandat de 1971-1972. Ce retour, célébré par les autorités somaliennes, reflète les efforts entrepris pour rétablir sa crédibilité internationale.
Le président Hassan Sheikh Mohamoud a salué cet accomplissement, affirmant qu’il s’agissait d’un moment de fierté pour tout le peuple somalien.
Pour la période 2025-2026, la Somalie rejoint la Grèce, le Danemark, le Pakistan et le Panama en tant que nouveaux membres non permanents.
Ces cinq pays remplacent l’Équateur, le Japon, Malte, le Mozambique et la Suisse, dont les mandats ont pris fin en décembre 2024.
Le Conseil de sécurité, composé de quinze membres, comprend cinq membres permanents (États-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Uni) et dix membres non permanents élus pour des mandats de deux ans.
En 2025, des pays comme l’Algérie, la Sierra Leone et la Slovénie poursuivent leur mandat au sein du Conseil de sécurité de l’ONU.
Avec ce retour, la Somalie ambitionne de jouer un rôle actif dans les décisions globales. Ses priorités incluent la défense des intérêts des pays en développement et le renforcement des partenariats internationaux.
Cette réintégration survient dans un contexte marqué par des défis sécuritaires, humanitaires et climatiques majeurs.
Pour Mogadiscio, siéger au Conseil de sécurité représente une opportunité stratégique. Cela symbolise un renouveau diplomatique et une volonté affirmée de contribuer aux grandes décisions mondiales.
Après 54 ans d’absence, la Somalie espère ainsi consolider sa place dans les instances internationales et promouvoir un avenir plus solidaire.