Le rêve des Palestiniens à adhérer pleinement et entièrement à l’Organisation des Nations unies (ONU) vient de tomber à l’eau.
En effet, les États-Unis ont fait recours à leur droit de veto contre la requête d’intégration pleine et entière de la Palestine à l’organisation internationale.
Ainsi, si les Palestiniens demandaient au Conseil de sécurité de l’organisation, d’accepter qu’un « État palestinien « déjà reconnu par la majorité des capitales puisse prendre place à l’ONU, les USA ont décidé que ce ne sera pas le cas.
Pour Washington, l’ONU n’est pas le lieu pour la reconnaissance d’un État palestinien, qui devrait selon eux être issu d’un accord avec Israël.
C’est donc sans grande surprise que les Américains ont mis leur veto au Conseil de sécurité, à une revendication fustigée par leur allié, Israël, en pleine guerre à Gaza.
Notons que depuis 2012, les Palestiniens ont le statut inférieur « d’Etat non-membre observateur».
« Accorder à la Palestine une adhésion pleine et entière aux Nations unies allégerait une partie de l’injustice historique subie par des générations de Palestiniens », avait encore plaidé ce jeudi 18 avril 2024, devant le Conseil, Ziad Abou Amr, haut responsable de l’Autorité palestinienne.
Par ailleurs, le projet de résolution présenté par l’Algérie qui recommandait l’adhésion palestinienne a recueilli 12 votes.
Les 12 votes recueillis se présentent comme suit : 1 contre et 2 abstentions du Royaume-Uni et de la Suisse. Les États-Unis ont tout simplement utilisé leur droit de veto.
Toutefois, la décision des États-Unis a immédiatement été dénoncée par l’Autorité palestinienne.
« Cette politique américaine agressive envers la Palestine, son peuple et ses droits légitimes représente une agression flagrante contre le droit international et un encouragement à la poursuite de la guerre génocidaire contre notre peuple (…) qui pousse encore davantage la région au bord du gouffre », a déclaré le bureau de son président, Mahmoud Abbas, dans un communiqué.