C’est une nouvelle consécration pour le Royaume du Maroc : les Nations Unies viennent de le désigner co-président du Groupe des amis sur la Responsabilité de protéger, apprend-on de nos confrères de l’Agence Marocaine de Presse.
Aux côtés de la Croatie et du Guatemala, le Maroc veillera durant les trois prochaines années à ce que les populations vulnérables ne soient plus jamais livrées à la barbarie.
Car tel est bien l’objet de ce Groupe créé en 2005 : mettre un terme définitif aux atrocités de masse que sont les génocides, les nettoyages ethniques ou les crimes contre l’humanité. Autant de fléaux que notre époque pensait avoir définitivement bannis avant qu’ils ne ressurgissent çà et là aux quatre coins du monde.
En prenant les rênes de cette instance, le Royaume chérifien réaffirme son engagement indéfectible en faveur des opprimés. Lui qui a toujours fait de la défense des dominés son fer de lance ne pouvait qu’endosser ce rôle avec ferveur.
Sous la houlette éclairée de Mohammed VI, le Maroc s’est imposé comme un havre de paix dans une région troublée.
S’il fallait une nouvelle démonstration de ce positionnement humaniste, la voilà. Car le Groupe des amis a pour mission d’inclure la responsabilité de protéger au cœur même du fonctionnement de l’ONU.
Que ce soit à l’Assemblée générale ou au Conseil de sécurité, ses membres devront plaider avec force pour que les populations menacées ne soient plus laissées à l’abandon.
Plus de tergiversations ou de lenteurs administratives insupportables : dès les premiers signes de tensions, la communauté internationale se doit d’agir.
Tel est le cap que le Maroc entend fixer pendant ses trois années de présidence. Fort de son expérience en matière de médiation et de maintien de la paix, le Royaume du Maroc saura insuffler l’énergie nécessaire à cette noble cause.
L’élection du pays à la tête du Conseil des droits de l’Homme en 2024 n’est d’ailleurs pas étrangère à ce nouveau rôle. En parallèle, Rabat continuera de porter inlassablement le flambeau des valeurs de tolérance et de dialogue entre les cultures.
Cette diplomatie humaniste définie par le souverain marocain reste le meilleur rempart contre les discours de haine dont se nourrissent les bourreaux de demain.
Ainsi, c’est tout un pan de l’action onusienne qui se trouve conforté par l’implication renouvelée du royaume chérifien. Grâce à son engagement indéfectible, des milliers de vies qui auraient pu basculer dans l’horreur seront épargnées.
Voilà une noble bataille qui en dit long sur l’âme profonde d’une nation.
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