Mali : la population jubile ; l’ONU vient de …

Mali : le peuple jubile après cet acte de générosité de Vladimir Poutine

© Twitter / @MereAfrique

C’est fait. Après dix ans de présence, la Mission des Nations unies MINUSMA, se retire du Mali. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, l’a annoncé dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier 2024.

Cette annonce intervient au lendemain de la remise officielle de l’un des derniers camps de la Minusma situé à Tombouctou, dans le nord du pays, aux autorités nationales.

Dans son communiqué, le secrétaire a rendu hommage aux 311 membres du personnel de la mission qui avaient perdu la vie et aux plus de 700 blessés au service de la paix au cours des 10 années de déploiement de la Mission au Mali.

Le Mali avait réclamé en juin, après des mois de dégradation des relations, le départ sans délai de la Minusma déployée depuis 2013.  Le Conseil de sécurité de l’Onu avait mis fin au mandat de la mission au 30 juin.

Ce qu’il faut savoir du retrait définitif de la Minusma

Ce retrait s’est déroulé en deux temps : une première phase, entamée le 17 juillet, s’est concentrée sur l’évacuation des avant-postes les plus modestes et les plus éloignés des bases importantes.

Fin août, la Minusma a débuté la dernière phase de son retrait avec le départ des bases de Tessalit, Aguelhok et Kidal  au Nord, de Douentza et Mopti au Centre, et d’Ansongo à l’Est.

 Au 11 décembre, dix bases ont été fermées, de même que le quartier général de la mission à Bamako , clôturant officiellement dix ans de présence au Mali.

Au total, plus de 10 750 membres du personnel de maintien de la paix sur environ 13 800 ont quitté le Mali à la mi-décembre et ont plié bagage depuis le  dimanche 31 décembre 2023, à l’exception de ceux impliqués dans le processus de liquidation, qui a débuté ce lundi 1er janvier 2024.

Il s’agira par exemple de remettre aux autorités maliennes les derniers équipements devant l’être, ou de mettre fin aux contrats existants.

Mais ce processus, qui devait durer 18 mois sur trois sites, à Bamako, Gao et Tombouctou, est perturbé par la menace des groupes terroristes.

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