Alidu Seidu, la star du football ghanéen a accordé un entretien à un média français et a fait des révélations incroyables sur son passé au Ghana lorsqu’il se baladait avec ses amis avec des machettes.
Victime d’une rupture du ligament croisé du genou en début de saison, le défenseur du Stade Rennais a vu sa progression s’estomper, mais cela ne l’affecte pas autant, car il a connu pire, dit-il.
Le Ghanéen a révélé avoir frôlé la mort après avoir reçu un coup de couteau sur la tête lorsqu’il était encore jeune au Ghana et traînait avec les bandits de son quartier.
Passé par ces moments aussi compliqués, Alidu Seidu estime que sa blessure n’est pas la chose la plus compliquée qu’il a vécue.
«Quand cela m’est arrivé, j’enchaînais les matchs, j’étais très bien dans ma tête, et sur le moment cela a été un peu dur, car j’ai eu très mal. Mais j’ai vite pris cela comme un défi.
J’ai vécu pire que les croisés dans ma vie : quand j’étais petit au Ghana, j’avais failli mourir après avoir reçu un coup de machette sur la tête, dans la rue j’ai vécu des moments très difficiles. Cela fait largement relativiser. Je reste chanceux d’être devenu un joueur pro, d’être ici. Le côté négatif, j’essaie toujours de le tourner en quelque chose de positif, c’est dans mon caractère», a-t-il déclaré.
« On se baladait avec des couteaux ou des machettes »
Le défenseur rennais a aussi expliqué comment le football l’a sauvé du monde du banditisme qui lui tendait les bras dans son quartier d’enfance.
La star du football ghanéen reconnait avoir participé à des vols avec machettes lorsqu’il était encore dans son pays et n’était concentré sur le football.
«On se baladait avec des couteaux ou des machettes, j’ai commis des vols, des dégradations, des petits trafics. Ma mère pleurait tout le temps, et parfois, je fuyais la nuit pour que mon père ne me corrige pas. Heureusement, mon oncle était là et m’a beaucoup poussé vers le foot, car il savait que j’avais quelque chose.
Il m’a toujours soutenu, et le foot m’a sauvé la vie! Mes parents étaient très contents quand ils ont su que je partais dans un centre de formation bien cadré, protégé, que je puisse quitter le quartier où j’étais menacé chaque jour», a expliqué le joueur ghanéen à propos de son passé.