L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé le lundi 23 septembre 2024 que près de 30 000 cas suspects de variole du singe ont été signalés en Afrique depuis le début de l’année, dont la majorité en République démocratique du Congo (RDC), où les capacités de dépistage ont été épuisées.
Selon l’OMS, plus de 800 personnes sont décédées des suites d’une infection présumée par la variole du singe au cours de la même période.
Outre la RDC, le Burundi voisin a également connu une flambée croissante du virus, qui se propage généralement par contact étroit.
Bien que la variole soit généralement bénigne, elle peut être mortelle dans de rares cas et se caractérise par des symptômes grippaux et des lésions remplies de pus sur le corps.
L’OMS n’a pas fourni de chiffres comparatifs pour les années précédentes, mais l’agence de santé publique de l’Union africaine a signalé une augmentation de 78,5 % des nouveaux cas en 2023, avec 14 957 cas et 739 décès signalés dans 7 pays touchés.
Entre janvier et le 15 septembre 2024, l’Afrique a enregistré un total de 29 342 cas suspects de variole et 812 décès.
Pour le seul mois d’août, 2 082 cas confirmés ont été signalés dans le monde, soit le total mensuel le plus élevé depuis novembre 2022.
En réponse à l’augmentation de l’épidémie, le fonds de lutte contre les pandémies de la Banque mondiale a annoncé le samedi 21 septembre 2024, qu’il allouerait 128,89 millions de dollars pour aider 10 pays africains à lutter contre le virus.
Ce soutien financier vise à améliorer les efforts de dépistage, de prévention et de traitement dans les régions les plus touchées.