Vladimir Petkovic, est le nouveau sélectionneur des Fennecs d’Algérie. Le suisse succède à Djamel Belmadi à la tête de l’équipe d’Algérie.
Libre de tout contrat depuis son départ de Bordeaux en 2022, l’ancien sélectionneur de la Suisse tentera de qualifier le pays pour le Mondial 2026 et de faire bonne figure lors de la prochaine CAN après plusieurs échecs lors des dernières compétitions.
Ancien entraineur de la « Nati » et des Girondins de Bordeaux
Il a tenu les rênes de la « Nati », la sélection nationale suisse de 2014 à 2021. En plus d’être un modèle de longévité au pays des horlogers, et de régularité puisqu’il a toujours qualifié sa sélection pour les grandes compétitions et l’a sortie des phases de groupe, Vladimir Petkovic a apporté ambition, rigueur et confiance.
Sous sa houlette, les Suisses se sont qualifiés pour tous les tournois majeurs. Surtout, l’ancien entraîneur de la Lazio était parvenu à percer le plafond de verre de la Suisse en leur faisant parvenir à remporter le premier match à élimination direct de leur histoire.
Le tout avec la manière : la Suisse avait renversé les champions du monde en titre, la France, qui menait pourtant 3 à 1 à 10 minutes du terme du match.
Les supporters des Bleus en conservent un souvenir cuisant. Le néo-sélectionneur des Fennecs doit arriver dimanche à Alger et donner sa première conférence de presse lundi 4 mars.
Belmadi, un cauchemar pour la Fédération algérienne
Djamel Belmadi, l’actuel entraîneur, menace de devenir un cauchemar juridique pour la Fédération algérienne de football (FAF).
La relation tendue entre Belmadi et la FAF crée une atmosphère de suspicion. Les médias locaux rapportent que la FAF retarde l’annonce officielle de son successeur par crainte d’une réaction juridique de Belmadi, dont le contrat court jusqu’en 2026.
Cette incertitude menace le bon déroulement des prochains rassemblements de l’équipe nationale.
Alors que la FAF semble prendre des précautions juridiques, le temps presse pour résoudre cette impasse.
Le flou autour du prochain sélectionneur alimente les spéculations et laissait planer une ambiance d’incertitude sur l’équipe nationale algérienne.
La FAF se retrouvait donc face à une décision délicate : résoudre rapidement le cas Belmadi et nommer un nouveau sélectionneur d’Algérie, ou risquer des complications juridiques et perturber davantage la cohésion de l’équipe nationale.