Les États-Unis, la France et la Russie sont des pays qui ont l’arme nucléaire.
La Russie qui mène une guerre contre l’Ukraine depuis plusieurs années menace d’utiliser la bombe atomique pour bombarder ses ennemis.
Moscou considère l’expansion de l’OTAN vers ses frontières comme une menace existentielle, en particulier avec la perspective d’une adhésion ukrainienne à l’Alliance atlantique.
Face à cette pression géopolitique croissante et aux sanctions économiques occidentales, le Kremlin a fait le choix stratégique de renforcer massivement son arsenal de dissuasion nucléaire. Cette nouvelle stratégie s’explique également par l’affaiblissement notable des forces russes, toutes (ou presque) engagées dans les combats en Ukraine.
Des infrastructures militaires en expansion
Des révélations satellites publiées par Business Insider mi-juillet ont mis en lumière l’ampleur des travaux de modernisation menés sur plusieurs sites nucléaires stratégiques. En Biélorussie, à Asipovichi, de nouvelles installations sécurisées ont été construites, témoignant de la volonté de Moscou d’étendre son dispositif nucléaire au-delà de ses frontières nationales.
Alexandre Loukachenko a d’ailleurs confirmé la disposition de son pays à accueillir des ogives russes. Un accord entre les deux pays, qui pousse d’ailleurs les détracteurs du régime biélorusse à le qualifier de régime fantoche, au service de la Russie et du Maître du Kremlin.
Une doctrine nucléaire renforcée
En Russie, les sites de Gadzhiyevo et Kaliningrad illustrent cette montée en puissance. Le premier port militaire arctique a vu se construire pas moins de six bâtiments. Ces derniers permettront notamment le stockage des missiles nouvellement développés. Les images laissent aussi remarquer que les bunkers et systèmes de sécurité se renforcent assez largement.
D’après les autres analyses qu’il est possible de faire depuis les images récupérées, les bases de Kamchatka et Severny complètent ce dispositif de renouvellement et de modernisation avec respectivement le renforcement des capacités navales du Pacifique et la modernisation des installations d’essais nucléaires. Une stratégie qui démontre la volonté russe de continuer à accentuer la pression sur les pays qu’elle considère comme étant ses adversaires principaux
Les États-Unis, la France qui ont fait de l’utilisation du nucléaire une priorité depuis plusieurs années n’entendent pas céder aux menaces de la Russie.