Nucléaire : ce pays africain zappe la France et veut collaborer avec la Russie

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Crédit photo : Actu Environnement

Dans le secteur nucléaire, le Zimbabwe  manifeste désormais son ambition d’intégrer le cercle des pays africains aspirant à maîtriser cette technologie stratégique, en s’appuyant notamment sur l’expertise russe dans ce domaine.

Un accord de financement d’une centrale nucléaire vient d’être signé entre le Zimbabwe et la State Atomic Energy Corporation de la Fédération de Russie.

Dans ce nouvel accord, il est convenu que les Russes assisteront le Zimbabwe dans la mise en place d’une centrale nucléaire pour fournir des sources d’énergie alternatives et remédier aux pénuries d’électricité sur toute l’étendue du territoire.

Les autorités zimbabwéennes ont récemment dévoilé leur stratégie énergétique nationale, plaçant le nucléaire au cœur de leurs priorités.

Edgar Moyo, ministre de l’Énergie, a souligné l’importance de cette orientation lors d’une conférence de presse, précisant que le pays envisage particulièrement le déploiement de petits réacteurs

Cette initiative s’inscrit dans un contexte marqué par des défis énergétiques majeurs. Le Zimbabwe fait face à des coupures d’électricité prolongées, tandis que la sécheresse impacte significativement la production hydroélectrique du pays.

Pour concrétiser ses ambitions nucléaires, le gouvernement zimbabwéen a établi des partenariats avec des entreprises russes spécialisées et collabore étroitement avec l’Agence internationale de l’énergie atomique.

Sidney Gata, directeur général de la Zimbabwe Electricity Supply Authority, a présenté un plan ambitieux visant à diversifier le mix énergétique national.

 Outre le nucléaire, ce programme intègre le développement des énergies renouvelables, notamment l’éolien et le solaire.

 L’objectif est d’augmenter la capacité de production électrique du pays de 2.000 à 4.000 MW d’ici fin 2025, nécessitant la construction de 13.000 nouvelles centrales.

Pour rappel,en 2019, le Zimbabwe a rejoint l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), une première étape pour l’enrichissement de l’uranium suite à la grave pénurie d’électricité durant laquelle le pays s’est retrouvé à produire 650 MW pendant que la demande nationale était de 1700 MW.

 Avec cette nouvelle centrale, le pays espère ainsi réduire sa dépendance à l’hydroélectricité qui fournit la majorité de son énergie.

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