« Nous ne sommes pas comme les pays que vous avez colonisés » : ce pays tient tête à la France et interdit toute…

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Crédit Photo : 20 Minutes

« Nous ne sommes pas comme les pays que vous avez colonisés », tels sont les propos cinglants de la Turquie vis-à-vis de la France.

Selon la presse internationale, le torchon brûle actuellement entre la Turquie et la France.

En effet, les autorités turques ont dénoncé « l’arrogance de la France » et ont décidé de durcir le ton vis-à-vis de Paris.

À cet effet, la Turquie a interdit avec effet immédiat toute nouvelle inscription dans les écoles françaises sur son territoire.

Cette décision des autorités turques intervient suite à un désaccord diplomatique sur l’implantation d’écoles turques en France.

Selon le média français Ouest France, « Ankara réclame à Paris de pouvoir ouvrir en France des écoles turques reconnues par l’État français ».

Alors que les négociations sont toujours en cours, les Turcs ont décidé de durcir le ton.

Ainsi ils ont interdit toute nouvelle inscription dans les classes maternelles et primaires des écoles françaises présentes dans leur pays.

« Aucun nouvel étudiant turc ne sera inscrit dans les écoles mentionnées jusqu’à ce qu’un accord international prévoyant un statut juridique soit conclu.

Par conséquent, aucun nouvel élève turc ne sera inscrit dans les classes de maternelle et de première année des écoles primaires Charles De Gaule (à Ankara) et Pierre Loti », a déclaré le gouvernement de ce pays du Moyen-Orient.

« Nous ne sommes pas comme les pays que vous avez colonisés. Nous sommes un État souverain. Vous devez donc agir selon nos conditions si vous voulez enseigner ici », avait récemment mis en garde le ministre de l’Éducation truc, Yusuf Tekin.

En attendant, les écoles françaises de Turquie se retrouvent de facto sous tutelle. « La liste des élèves turcs scolarisés et les informations sur les écoles labellisées par l’Agence française pour l’enseignement à l’étranger (Aefe) seront remises à notre ministère avant la rentrée prochaine », a prévenu le ministre.

Une situation problématique pour les établissements concernés, à quelques semaines de la rentrée scolaire.