Des combattants jihadistes ont tué ce vendredi 18 octobre 2025 au moins sept soldats, dont un commandant de l’armée, dans le nord-est du Nigeria, selon un rapport des services de renseignement militaire consulté samedi par l’AFP.
Les soldats ont été tués dans une embuscade dans un village de la région administrative de Konduga, à environ 35 kilomètres de Maiduguri, la capitale de l’État de Borno, selon le rapport.
Borno est l’épicentre de la violence jihadiste au Nigeria depuis le début du soulèvement de Boko Haram en 2009.
Une source au sein d’une milice anti-jihadiste a confirmé ce bilan.
Un porte-parole du commandement central de l’armée n’a pas immédiatement répondu à une demande de confirmation.
Une semaine auparavant, des jihadistes de l’EIAO avaient attaqué une base militaire dans le village de Ngamdu, dans l’État de Borno, avec des grenades et des drones, tuant sept soldats.
Depuis 2019, l’armée nigériane a fermé certaines bases de petite taille pour s’installer dans des garnisons plus grandes et fortifiées, appelées « super camps », plus faciles à défendre.
Mais les détracteurs affirment que cette stratégie a permis aux jihadistes de se déplacer plus librement dans les zones rurales et a rendu les voyageurs plus vulnérables aux enlèvements.
Les troubles ont déplacé environ deux millions de personnes dans le nord-est du Nigeria et se sont étendus aux pays voisins, incitant à la formation d’une coalition militaire régionale.
© Agence France-Presse