Au Nigeria, un des principaux producteurs du pays, l’État du Niger, intensifie les efforts pour augmenter sa contribution à l’approvisionnement national en ce qui concerne le maïs et le riz.
Ces dernières sont les principales céréales cultivées dans l’État.
Au Nigeria, le gouvernement de l’État du Niger a signé, le 28 janvier 2024, un accord de cofinancement de 5 milliards de nairas (3,2 millions de dollars) avec le Fonds national de développement agricole (NADF), chaque partie apportant une contribution égale.
Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, l’organisme public indique que ces fonds seront principalement alloués à un projet de culture céréalière à grande échelle dans l’État.
Ledit projet vise en effet la production de riz et de maïs sur 4 000 hectares à travers trois zones administratives de l’État impliquant directement 4 000 petits exploitants agricoles.
Dans le cadre de cette ambition, le NADF assurera un rôle de conseil technique ainsi que le suivi et l’évaluation.
« Cet accord vise à produire plus de 20 000 tonnes de denrées alimentaires et à impacter au moins 40 000 personnes, tout en générant des emplois et en créant de la richesse pour les petits exploitants et d’autres catégories de la population », a déclaré Abu Ibrahim, Secrétaire exécutif du NADF.
Il s’inscrit en outre dans l’optique de renforcer la sécurité alimentaire et devrait également contribuer à renforcer la position de l’État du Niger comme un des principaux fournisseurs de céréales à Abuja.
D’après les données du ministère de l’Agriculture, l’État est la principale zone productrice de maïs et de riz, enregistrant des récoltes de 700 000 tonnes et 630 000 tonnes respectivement pour les deux céréales en 2021.