Nigeria : le pays de Bola Tinubu mise sur ce membre des BRICS pour attirer 2700 milliards

Nigeria pétrole

Crédits photo : Pixabay / GDJ

Le Nigeria sous le président Bola Tinubu veut gagner 2700 milliards grâce au Brésil, pays membre des BRICS.

En effet, dans le cadre de ses ambitions agricoles, le pays d’Afrique de l’Ouest vient de conclure un accord majeur avec le prestigieux think tank brésilien Fundação Getulio Vargas (FGV).

Notons que cette alliance a été scellée en marge du récent sommet du G20 à Rio de Janeiro. Ce partenariat entre le Brésil et le Nigeria de Bola Tinubu prévoit d’injecter 4,3 milliards de dollars, soit environ 2700 milliards de francs CFA, dans le secteur agricole nigérian.

De plus, il convient de préciser que cette collaboration s’inscrit dans une vision ambitieuse pour un pays où l’agriculture représente 22% du PIB et emploie plus du tiers de la population active.

Le protocole d’accord, signé par le ministère nigérian de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, vise à catalyser une transformation profonde du secteur agricole en attirant des investissements privés substantiels.

L’initiative s’appuie sur l’expertise reconnue du Brésil en matière de développement agricole, un choix stratégique pour le Nigeria qui cherche à moderniser ses pratiques agricoles.

Le partenariat cible particulièrement trois axes : la production locale d’engrais, le développement de semences hybrides et l’amélioration du financement agricole.

A titre de rappel, cette nouvelle collaboration renforce les liens déjà établis entre les deux pays à travers le « Green Imperative Project », un programme décennal lancé en 2019 avec un budget de 1,2 milliard de dollars.

Ce projet, également piloté par FGV, a déjà posé les jalons d’un transfert technologique fructueux entre les deux nations.

Les résultats préliminaires sont déjà encourageants, notamment dans le secteur des engrais où le Nigeria affiche une progression remarquable.

La production locale d’urée illustre cette dynamique positive avec une croissance annuelle moyenne de 17%, passant de 1,4 million de tonnes en 2017 à plus de 3,6 millions de tonnes en 2023, selon les données de l’IFDC.