Le président nigérian Bola Tinubu était à Lagos ce jeudi 29 février pour inaugurer la deuxième ligne du métro de la capitale économique du pays.
Huit nouvelles stations viennent ainsi compléter le réseau ferroviaire urbain qui vise à fluidifier les transports au sein de cette tentaculaire mégapole de plus de 15 millions d’habitants.
C’est depuis le quartier d’Agbado, dans l’État voisin d’Ogun au nord de Lagos, jusqu’à Oyingbo en plein cœur de la ville, que court cette « ligne rouge » sur plus de 37 kilomètres.
À terme, près d’un demi-million de passagers pourront emprunter quotidiennement cette infrastructure qui a demandé plusieurs années de travaux.
Lors de son discours, Bola Tinubu a salué le travail de l’Autorité des transports de Lagos (LAMATA) qui a mené ce projet d’envergure à son terme.
Un motif de fierté pour le président nigérian, alors que les réalisations concrètes du gouvernement fédéral se font encore attendre depuis son élection il y a quelques mois.
Cette ligne rouge vient en complément de la ligne bleue inaugurée en septembre dernier, qui transporte déjà un quart de million de Lagossiens chaque jour.
Et le métro de Lagos ne compte pas s’arrêter là, avec pas moins de cinq extensions programmées au cours des prochaines années, selon le plan de développement régional.
À terme, ce vaste réseau intégré de métro et de trains de banlieue doit permettre de désengorger le trafic routier cauchemardesque de Lagos.
Il offrira aussi de nouvelles perspectives de mobilité entre les différents districts de l’agglomération et au-delà, jusqu’aux États limitrophes.
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