Au Nigeria, Babajide Sanwo-Olu, le gouverneur de l’État de Lagos a annoncé le 20 novembre 2025 sur X, la signature de deux obligations majeures.
Il s’agit d’une obligation verte de 14,815 milliards de nairas avec un taux de 16 pour cent et d’une obligation de série IV d’un montant de 230 milliards de nairas à un taux de 16,25 pour cent.
Ces deux émissions s’inscrivent dans le cadre du vaste programme de dette et d’instruments hybrides de 1 000 milliards de nairas.
Selon le gouverneur, les résultats dépassent largement les attentes. Pour l’obligation verte, Lagos espérait lever 14,815 milliards de nairas mais a finalement reçu 29,29 milliards de nairas d’offres, soit presque le double.
La série IV visait un objectif de 200 milliards de nairas et a attiré plus de 310 milliards de nairas.
Au total, ces deux opérations ont suscité 339,35 milliards de nairas, ce qui montre clairement que les investisseurs ont confiance en la stabilité économique de Lagos.
Pour mieux comprendre l’importance de ces chiffres, il suffit de les comparer à une situation simple. C’est comme si une entreprise cherchait à emprunter 10 millions de nairas et se retrouvait avec 20 millions de propositions de financement parce que les banques estiment que son projet est solide.
Cela signifie que les finances de l’entreprise inspirent confiance. Ici, c’est la même logique, mais à l’échelle d’une grande économie régionale.
L’ambition de Lagos en émettant des obligations
L’obligation verte occupe une place particulière dans cette opération. C’est la première fois qu’une entité infranationale au Nigéria émet ce type de produit financier.
Le but est de financer des projets liés à l’environnement, à la résilience climatique et à la protection des populations face aux risques futurs.
Cela inclut par exemple des initiatives comme la modernisation des systèmes de drainage, la réduction des déchets ou encore l’amélioration des transports propres. Ce type d’investissement vise à préparer Lagos aux défis climatiques tout en améliorant la qualité de vie.
La série IV, elle, servira à renforcer des secteurs clés. Les fonds seront injectés dans les transports, le logement, la santé, l’éducation et la rénovation urbaine.
Concrètement, cela peut se traduire par la construction de nouvelles routes, la réhabilitation d’hôpitaux, l’agrandissement d’écoles ou encore la création de logements mieux équipés. Ce sont des investissements visibles, qui changent directement le quotidien des habitants.
Le gouverneur Babajide Sanwo-Olu a exprimé sa gratitude envers l’Assemblée législative, les conseillers financiers, les organismes de réglementation et l’ensemble des équipes techniques.
Il a également remercié les investisseurs qui continuent de faire confiance à Lagos.
Il a rappelé que chaque kobo (centime : ndlr) doit être utilisé de manière transparente et responsable afin d’apporter des améliorations réelles à la population.
Avec ces deux nouvelles réussites financières, Lagos consolide son ambition de devenir une ville plus résiliente, inclusive et compétitive.
L’État confirme qu’un financement bien géré peut transformer les infrastructures, renforcer les services publics et préparer durablement l’avenir de ses citoyens.