Bonne nouvelle pour le Nigeria, le pays vient d’obtenir un financement colossal de la Banque mondiale(BM).
En effet, la Banque mondiale a approuvé un nouveau prêt d’environ 1,57 milliard de dollars en faveur du Nigeria.
Selon la banque, ce nouveau prêt s’inscrit dans le cadre d’un nouveau programme visant à soutenir les secteurs de la santé et de l’éducation et à contribuer à la fourniture d’une énergie durable.
Ainsi, ce financement permettra de renforcer le capital humain à travers l’amélioration des soins médicaux pour les femmes, les enfants et les adolescents.
De même, il devrait permettre de renforcer la résilience du pays face aux effets du changement climatique tels que les inondations et la sécheresse.
« Le nouveau financement comprend 500 millions de dollars pour résoudre les problèmes de gouvernance qui entravent la prestation des services d’éducation et de santé, 570 millions de dollars pour le programme de renforcement de la prestation des soins de santé primaires et 500 millions de dollars pour le projet d’électricité et d’irrigation durables pour le Nigéria », a déclaré la banque.
« Ce nouveau financement pour le capital humain et les soins de santé primaires aidera à remédier aux difficultés complexes auxquelles sont confrontés les Nigérians, en particulier les femmes et les filles, en matière d’accès et de qualité des services, mais aussi aux accords de gouvernance qui expliquent également ces difficultés », ajouté la BM.
Une bonne nouvelle pour le pays qui depuis le début de la saison pluvieuse, fait face à des inondations alarmantes.
En effet, depuis le début de la saison pluvieuse, le Nigeria est confronté à des inondations qui selon les données de l’agence nationale de gestion des urgences, ont déjà fait 229 morts et plus de 380 000 déplacés.
Ce financement de l’institution financière mondiale permettra donc à Abuja de mieux faire face à cette situation.
De plus, sur le plan éducatif, plus de 20 millions d’enfants ne sont pas scolarisés en raison de l’insécurité dans le nord du pays, mais également du manque d’écoles publiques et de l’extrême pauvreté.