Le gouvernement du Nigeria est sorti de sa réserve pour répondre aux allégations du chef militaire et président du Niger, le général Abdourahamane Tiani.
Le ministre de l’Information, Mohammed Idris, a abordé les revendications dans un communiqué de presse, décrivant les accusations comme une invention.
Dans une vidéo largement diffusée, le général Tiani a allégué que le Nigeria avait collaboré avec la France pour déstabiliser le Niger.
Toutefois, le gouvernement nigérian a rejeté ces affirmations comme étant totalement infondées.
« Le Nigeria n’a jamais collaboré avec la France ou aucun autre pays pour soutenir le terrorisme ou déstabiliser le Niger, en particulier suite aux récents bouleversements politiques », a déclaré Idris.
Le Président Bola Ahmed Tinubu, en sa qualité de Président de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), n’a cessé de mettre l’accent sur le dialogue le gouvernement nigérian reste déterminé à promouvoir la paix et le respect mutuel entre les deux nations.
Les Forces armées nigérianes, en collaboration avec des partenaires régionaux et internationaux, s’emploient activement à lutter contre le terrorisme et à assurer la stabilité régionale.
Il est illogique, affirme le gouvernement, d’accuser le Nigeria de comploter contre son voisin tout en investissant lourdement dans les opérations antiterroristes.
Les affirmations selon lesquelles le Nigeria aurait aidé des groupes terroristes ou cédé une partie de son territoire pour des activités nocives au Niger ont également été rejetées.
« Le Nigeria a toujours agi comme une force stabilisatrice dans la région », a déclaré Idris.
En outre, le Nigeria a fermement nié les allégations de sabotage des gazoducs et de l’agriculture du Niger, citant ses investissements importants dans des projets tels que le gazoduc transsaharien et le chemin de fer Kano-Maradi comme preuve de son engagement envers la croissance économique du Niger.