L’ouest du Nigeria a vécu une soirée de terreur mardi. Une attaque a frappé une église en plein office religieux dans l’État de Kwara.
L’événement a choqué les habitants, car le culte se déroulait sous une retransmission en direct. Les premières images ont circulé rapidement sur les réseaux sociaux. Elles montrent des fidèles en panique et des bruits de tir qui retentissent.
Dès les premiers instants, la confusion a envahi la salle. Les fidèles ont tenté de se protéger pendant que des hommes armés faisaient irruption. La situation a dégénéré en quelques secondes. Les cris, notamment ceux d’enfants, ont rendu la scène encore plus traumatisante.
Selon plusieurs médias locaux, trois fidèles ont perdu la vie. D’autres témoins parlent de deux morts, citant un bilan de la police de l’État de Kwara. Les versions divergent, mais toutes confirment la brutalité de l’attaque.
Un membre d’un groupe de vigilantes aurait également été blessé en tentant de riposter. Par ailleurs, des fidèles affirment que les assaillants ont ouvert le feu avant de fouiller l’église.
Les assaillants ont ensuite procédé à plusieurs enlèvements. Le pasteur de l’église figure parmi les personnes capturées. Des habitants parlent de “plusieurs fidèles forcés de marcher dans la brousse”.
Le nombre exact des personnes enlevées reste incertain. Certaines sources évoquent sept otages. D’autres rapportent que plus de vingt fidèles manqueraient à l’appel. Les autorités n’ont pas encore précisé ce chiffre.
Après l’attaque, les forces de sécurité et les vigilantes locales sont intervenues. Elles affirment avoir échangé des tirs avec le groupe armé.
Selon la police, les assaillants ont finalement pris la fuite en direction d’une zone forestière. Les recherches se poursuivent toujours pour retrouver les personnes kidnappées.
La vidéo issue du direct montre aussi les assaillants fouillant la salle. On les voit s’emparer d’affaires personnelles abandonnées par les fidèles.
Ces images, devenues virales, relancent les inquiétudes sur la sécurité dans les lieux de culte au Nigeria. Elles déclenchent également une vague de réactions, tant sur les réseaux sociaux que dans les communautés religieuses du pays.
Pour l’instant, aucune revendication n’a été annoncée. Les autorités continuent de privilégier la piste d’un groupe de bandits. Toutefois, l’enquête se poursuit.
Les habitants de la région vivent encore sous le choc, tandis que la police renforce ses patrouilles autour des villages voisins.
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