Tandis que le Nigeria et le Ghana figurent dans le classement des pays africains qui comptent le plus d’étudiants aux États-Unis, la Côte d’Ivoire, le Cameroun et le Bénin brillent par leurs absences.
Selon un classement établi par le site nigérian The African Exponent, à partir des données du rapport Open Doors et du Département d’État américain, près de 56.780 étudiants originaires d’Afrique subsaharienne ont choisi de poursuivre leurs études aux États-Unis.
Ce chiffre a été enregistré durant l’année universitaire 2023-2024, et représente une hausse de 13,5% par rapport à l’année d’avant.
En effet, l’université Harvard reste l’une des plus convoitées par les étudiants africains, dont 30 à 40 % parmi ceux installés aux États-Unis l’auraient intégrée.
En tête du classement, le Nigeria se distingue très largement avec 20.029 étudiants inscrits dans les universités américaines, soit une augmentation de 13,5% par rapport à l’année précédente.
Cette présence massive s’illustre notamment à Harvard Business School, où les Nigérians représentent près d’un quart des étudiants africains.
Derrière, le Ghana suit avec 9.394 étudiants, puis viennent le Kenya (4.507), l’Éthiopie (3.078) et l’Afrique du Sud (2.814), confirmant la forte présence de l’Afrique de l’Est et australe dans les campus américains.
Pour de nombreux observateurs, la présence du Nigeria et du Ghana et l’absence de la Côte d’Ivoire, du Cameroun et du Bénin de la liste des pays africains qui comptent le plus d’étudiants aux États-Unis n’est pas une surprise.