Nigeria : une femme de 45 ans se donne la mort ; les faits

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Crédit Photo : National Infinity Magazine

Le Nigeria est sous le choc après la mort tragique de Folake Abiola. Comptable renommée de 45 ans, elle a été retrouvée sans vie à son domicile de Lekki, Lagos. Selon les rapports, elle aurait ingéré un pesticide pour mettre fin à ses jours.

Ses proches ont confirmé qu’elle souffrait de dépression depuis plusieurs années. Folake Abiola luttait contre cette maladie silencieuse sans réussir à trouver une issue.

Contrairement à certaines rumeurs, son sµicide n’était pas motivé par l’absence de mari ou d’enfants. Une source proche a révélé qu’elle avait rompu deux relations importantes, estimant qu’elle n’était pas en mesure de s’occuper d’une autre personne tout en affrontant ses propres démons.

Comptable agréée et respectée, Folake était reconnue pour son travail chez Globacom, une grande entreprise de télécommunications.

En avril 2016, elle avait obtenu le prestigieux titre de Fellow Chartered Accountant (FCA). Malgré ses réussites professionnelles, elle vivait une souffrance invisible.

Le porte-parole de la police de Lagos, Benjamin Hundeyin, a confirmé l’incident. Les agents, appelés sur les lieux, ont découvert une bouteille de pesticide près de son corps.

La famille a rapidement réclamé la dépouille pour organiser les funérailles selon les rites islamiques, une demande à laquelle la police a accédé.

Cette tragédie met en évidence la nécessité de renforcer la sensibilisation à la santé mentale au Nigeria. Le pays souffre d’un manque criant de ressources et de soutien pour les personnes en détresse psychologique.

Les experts soulignent par ailleurs l’importance de reconnaître les signes précurseurs de la dépression et d’encourager les individus à rechercher de l’aide professionnelle.

Le sµicide de Folake Abiola rappelle aussi l’urgence de combattre la stigmatisation entourant les troubles mentaux. Les familles, les communautés ainsi que les institutions doivent jouer un rôle actif pour soutenir ceux qui luttent contre la dépression.

La disparition de Folake est une perte immense. Elle interpelle sur l’importance de créer un environnement où chacun peut demander de l’aide sans crainte de jugement.