Au Niger, le Général de Brigade Abdourahamane TIANI, a décidé, ce lundi 8 janvier 2024 de la libération, à titre humanitaire, de Salem Mohamed BAZOUM, fils de l’ancien Président Mohamed BAZOUM. Nous l’annoncions dans un précédent article.
Cette libération fait suite à la médiation de Faure GNASSINGBÉ, Président de la République Togolaise, et de Julius MAADA BIO, Président de la Sierra Leone.
Ces chefs d’État ont été mandatés par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
La libération de Salem Bazoum représente donc une victoire pour la CEDEAO qui réclame toujours la libération de l’ancien président Bazoum.
Elle représente en outre une étape importante vers l’apaisement et la réconciliation au Niger, après le coup d’État militaire en fin juillet 2023.
La décision reçoit les éloges de la communauté internationale, notamment par la CEDEAO, qui a sanctionné le Niger en raison de ce coup d’État.
Enfin, cette libération montre la volonté du CNSP de dialoguer avec la communauté internationale et de trouver une solution politique à la crise.
Le Togo dans les petits papier du Niger
Le Niger, le Mali et le Burkina Faso, tous trois dirigés par des régimes militaires, se sont rapprochés depuis le coup d’État de Bazoum au Niger en juillet 2023. Ces trois pays ont reçu des sanctions économiques de la part de la CEDEAO.
Le Togo en revanche a adopté une attitude conciliante avec les trois pays du Sahel. Le pays a ouvert ses frontières au Niger pour lui permettre d’accéder au port de Lomé.
Ce geste a sauvé le Niger qui n’a pas manqué de remercier le Togo.