Niger : voici la raison qui empêcherait une intervention armée de la CEDEAO

Loin de la France, le Niger et ce géant de la CEDEAO ont besoin de...

Credit Photo : Collage Wikipédia

Le Niger faisait face à la menace d’une intervention militaire de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) suite à un coup d’État en juillet 2023, mais elle semble bien loin.

Et la raison derrière le recul d’une attaque de la communauté serait l’alliance créée avec le Mali et le Burkina Faso. C’est ce qu’a déclaré cette semaine le Premier ministre nigérien, Ali Lamine Zeine, selon les informations relayées par nos confrères de Maliweb.

« Sans cette union sacrée, le dessein macabre que nourrissait la CEDEAO à notre encontre allait être mis à exécution », a-t-il affirmé.

Pour rappel, après le Mali et le Burkina Faso, ce fut au tour du Niger de vivre un coup d’État militaire en juillet 2023. La riposte ne se fait pas attendre : sanctions économiques, menaces d’intervention armée. La communauté a donc sorti l’artillerie lourde. Mais heureusement, l’option de l’action armée contre le pays du Sahel est restée une bien lointaine idée.

L’alliance : la raison du recul de l’intervention armée de la CEDEAO au Niger

Face à la pression d’une alliance formée par les trois pays, l’organisation ouest-africaine préfère temporiser. Dans l’ombre, un axe inédit est en train de voir le jour : celui de « la contestation » à l’ordre africain établi.

Quelques semaines après le putsch, le Mali, le Burkina Faso et le Niger officialisaient donc leur alliance des États du Sahel. Outre la lutte antiterroriste, cet attelage inédit vise clairement à contrer l’influence politique et économique de la CEDEAO jugée illégitime.

« Nous n’allons pas regarder le Niger se faire agresser sans réagir », avaient déclaré les autorités burkinabées, promettant de « prendre des mesures d’autodéfense » en soutien à leur allié.

Même son de cloche à Bamako, où l’on promet de « prendre des mesures d’autodéfense » en cas d’intervention armée contre le voisin nigérien.

Le message est clair : en s’attaquant à l’un des trois, la CEDEAO devra faire face à une riposte solidaire et déterminée.

Un rapport de force inédit qui a refroidi les ardeurs interventionnistes de l’organisation ouest-africaine, ouvrant la porte à une nouvelle ère d’émancipation pour ces États longtemps soumis à la Françafrique

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